Notamment les États-Unis et la France ont condamné la fusillade qui a fait 9 morts dont le tireur abattu par la police israélienne et au moins six autres blessées ce vendredi 27 janvier 2023 devant une synagogue, dans la colonie de Naave Yaacov, à Jérusalem-Est.

D’aucuns pensent que cet attentat est une conséquence directe des violences relatives à l’opération menée par l'armée israélienne dans le camp de réfugiés de Jénine, ville du nord de la Cisjordanie occupée (Territoires palestiniens), qui a fait 10 morts et plusieurs autres blessés, selon un bilan communiqué jeudi par le ministère palestinien de la Santé.

Des observateurs de la crise israélo-palestinienne avaient prédit d’une nouvelle montée de fièvre dans la zone dès la nomination et les premières déclaration du ministre de la Défense de l’État hébreu, Yaov Gallant, un militaire connu pour être proche des colons.

Mais aussi et surtout du ministre en charge de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir de l’extrême droite israélienne.

En attendant que l’administration Biden trouve le moyen de ramener les parties à la retenue, l’exacerbation des tensions soutenue par l’ancien Président américain, Donald Trump, continue de produire ses effets dans la constance des violents affrontements entre Palestiniens et Israéliens.

Et pour l’heure, rien ne laisse entrevoir une quelconque accalmie dans la région. Même pas la récente visite du Premier ministre israélien en Jordanie où il a évoqué la situation à Jénine avec le Roi Abdallah II.