Houphouët, le fils des Akouè, par ces temps secoués, se serait dévoué à jouer de ses contacts pour sauver la paix bafouée. Doué à faire la paix, Houphouët s’est dévoué à la houer et à la nouer. Désavoué parfois, voire floué, Houphouët est resté un grand dévoué. Houphouët, le dévoué, a su nouer des liens avec d’autres âmes dévouées et leurs efforts ont été des bouées dans bien de régions secouées. Se dévouer à nouer le dialogue, n’est-ce pas mieux que de jouer à se secouer en public entre dirigeants ou de jouer à se rabrouer ? Pourquoi se vouer au diable et se rouer de coups pour, après, se dévouer à afflouer des pays qu’on a aidé à s’échouer sur des rives embouées ? Pour Houphouët, désavouer le dialogue, c’est doublement échouer. C’est échouer à renflouer l’héritage de paix et c’est échouer surtout à sauver les vies bafouées. Louer des chars tatoués de sang pour trouer des immeubles, puis se dévouer à renouer un dialogue qu’on a bafoué ? Avouez que c’est un peu échouer .
