Jeunesse, il presse que tu redresses la tête et te redresses ! Une jeunesse qui paresse est la promesse d’une vieillesse pleine de stress et de détresse. Une jeunesse sans cesse dans les fesses des gonzesses dresse surtout le lit de lendemains de tristesse. Jeunesse égal bassesses, maladresses et indélicatesses mais jeunesse égal aussi hardiesses, prouesses, palmarès. La vieillesse attire la sagesse, mais la jeunesse a pour elle sa hardiesse. L’assurance-vieillesse est dans cette prouesse de montrer de la hardiesse sans cesse. Et la déesse du temps a cette souplesse et cette largesse qu’elle pardonne à la jeunesse ses faiblesses. La jeunesse, parfois, hélas, ne confesse ses maladresses et ses paresses qu’aux messes de la vieillesse. Jeunesse, décompresse-toi donc, déstresse-toi, mais travaille sans cesse. Le temps presse. La promesse de lendemains d’allégresse habite toutes les jeunesses. Quelle tristesse serait-ce d’ailleurs, si cette foi cesse d’habiter une jeunesse ?
