Korhogo : Des équipements pour le diagnostic des maladies virales sollicités
D’un coût total de 75 millions de F Cfa, ces équipements ont été acquis par la Fao, à travers le Global Health Security Agenda (Ghsa), mis en œuvre par le centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontalières (Ectad) dont les interventions sur le terrain sont financées par l’Usaid.
Au cours des échanges avec la représentante pays de cette structure, la directrice du Lanada, Dr Amatcha Yobouet Charlotte Lepry, s’est félicitée de cet appui de la Fao et de son principal bailleur qu’est l’Usaid. « Nous sommes aujourd’hui capables de diagnostiquer les maladies des animaux qui se présentent à nous. Nous parvenons aujourd’hui à faire sans difficulté les autopsies, la parasitologie et la sérologie » a-t-elle soutenu.
La conséquence immédiate, c’est, dira-t-elle, la réduction considérable des délais d’obtention des résultats en particulier pour les analyses bactériologiques qui exigeaient les expéditions au Laboratoire Central de Bingerville.
Elle a toutefois indiqué que des défis importants demeurent. « Le laboratoire de Korhogo ne dispose pas encore d’équipements pour le diagnostic des maladies virales. A ce jour, les échantillons prélevés à Korhogo sont acheminés à Bingerville », a-t-elle confié. Avant de plaider pour un soutien plus important de la part des partenaires techniques et financiers. Car, dira-t-elle, le district des Savanes étant la zone de transit du bétail en provenance des pays limitrophes de la frontière nord de la Côte d’Ivoire. Des cas de maladies animales y sont souvent détectés.
Pour sa part, Shawn Jones s’est dite impressionnée par la qualité des équipements offerts par la Fao. Elle a, en outre, promis de porter une attention au plaidoyer de la directrice du Lanada.
Créé en 2005, le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières (Ectad) planifie et met en œuvre les programmes d’urgence et de développement de la Fao, dans le cadre de la santé animale dans plus de 37 pays, afin de prévenir et atténuer les effets des maladies animales dans l’approche « Une seule santé ».
Source Sercom