Plus de 350 points de contrôle et de sensibilisation sont installés dans le district d’Abidjan dans le cadre de la Semaine de la sécurité routière lancée le 3 février 2023, au Plateau, et qui prendra fin pour ce mois, le 10 février 2023.

Décidée par le gouvernement dans le cadre de la Stratégie nationale de la sécurité routière, cette semaine prend en compte le volet sensibilisation et répression.

Pour se rendre compte de son effectivité sur le terrain, le ministère des Transports a convié la presse nationale et internationale à effectuer une visite de terrain. Ainsi, les points de Selmer, Siporex et Gesco dans la commune de Yopougon, sous la supervision de la police et celui de PK49 sur l’autoroute du Nord, contrôlé par la gendarmerie, ont été visités.

« Nous avons pour mission de faire la sensibilisation et la répression. Sur instruction du ministre des Transports, c’est la sensibilisation qui est de mise en ce moment. Mais s’il y a des cas de répression, nous agissons. Surtout pour des véhicules dans un état qui laisse à désirer. Jusqu’à cette heure (10h 47), nous avons sensibilisé près de 160 véhicules. Nous avons effectué 2 alcootests négatifs. Il n’y a pas encore de répression. La campagne se déroule bien », a fait savoir le Commissaire de police de 2e classe Bosson Raphaël, l’adjoint du directeur de la police spéciale de la sécurité routière.

L’officier a indiqué qu’à Yopougon, 647 policiers sont sur le terrain, 38 postes sont tenus dans cette commune.

Le Colonel Kouakou Koffi Serge, commandant du Groupement de la sécurisation routière de la gendarmerie nationale, trouvé au point PK49 sur l’autoroute du Nord avec des gendarmes en plein travail, a expliqué que leur mission est essentiellement la sensibilisation.

« Nous édifions les usagers sur les comportements à avoir sur les routes, les règles à observer avant de prendre un véhicule. A savoir : vérifier si les pièces du véhicule sont à jour, surtout son état physique. A côté de cela, nous sensibilisons les transporteurs aux méfaits de la surcharge ou du surnombre de passagers, l’une des plus grandes causes d’accident sur nos routes. Également, nous les édifions sur la vitesse qui est un fléau ainsi que la consommation de l’alcool ou autres produits stupéfiants », a ajouté l’officier supérieur de la gendarmerie.

En ce qui concerne les infractions trop graves ou flagrantes, il a indiqué que ses agents passent à la répression. Ces infractions sont le non-port de la ceinture de sécurité comme le non-port du casque pour les motocyclistes, et l’usage du téléphone au volant.

Plusieurs usagers ont salué cette initiative du gouvernement. Pour eux, cette opération arrive à point nommé. Car, ces derniers mois, il y a eu assez de morts dans des accidents. « Cette campagne est la bienvenue. Je pense qu’elle va aider à réduire les accidents de la circulation. Surtout l’alcool au volant, le non-port de casque et de ceinture de sécurité », a salué un chauffeur de gbaka qui a été soumis à l’alcootest au point de Yopougon Selmer.

La Semaine de la sécurité routière sera organisée chaque mois jusqu’à la fin de l’année. Elle est exécutée par les agents du ministère des Transports, notamment ceux de l’Office de sécurité routière (Oser), des directions régionales d’Abidjan et de l’intérieur du pays aux côtés de la police et de la gendarmerie.