Salon international des ressources extractives et énergétiques : L'occasion de promouvoir les potentialités du sous-sol africain (Tiémoko Meyliet Koné)
Pour relever les défis d’un développement durable et inclusif, indique le vice-président, il est impératif de diversifier les sources de croissance, à travers une exploitation judicieuse des ressources extractives et énergétiques, dont le continent regorge. Il s’agit, prioritairement dit-il, d’en faire des leviers stratégiques pour transformer les économies, réduire les inégalités et améliorer les conditions de vie des populations.
« C’est dans cette optique que la Côte d’Ivoire, sous l’autorité de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, a engagé des réformes importantes au cours de la dernière décennie, pour accroître de façon significative les investissements publics et privés dans ce secteur », a affirmé Tiémoko Meyliet Koné.
Qui a fait savoir que ces réformes portent notamment sur la gouvernance dans les industries extractives, illustrée par l’adhésion et le maintien de la Côte d’Ivoire à l’initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (l’Itie).
« Elles incluent également l’adoption d’une loi sur le contenu local, qui met un accent particulier sur la prise en compte des communautés locales dans la répartition des richesses générées par l’exploitation de nos ressources », a-t-il soutenu.
Tiemoko Koné a relevé que les réformes parallèlement engagées ont été un levier important pour l’amélioration des conditions de vie des populations, à travers notamment, les avancées significatives observées en matière d’électrification.
« Aujourd’hui, 95% des localités en Côte d’Ivoire sont électrifiées, contre seulement 33% en 2011. Dans le même temps, des initiatives comme le Programme "Électricité pour Tous" ont facilité l’accès des populations défavorisées à l’électricité, grâce à de nombreuses subventions accordées aux abonnés sociaux. Nous visons désormais un accès universel à l’électricité d’ici 2030, tout en réduisant de manière significative notre empreinte écologique », a bonifié le vice-président.
Qui a souligné qu’à cet effet, en 2023, les actions d’efficacité énergétique ont permis de réduire de 75% nos émissions de gaz à effet de serre. Dans le domaine minier, en l’espace d’une décennie, notre production d’or a été multipliée par 4, celle du manganèse par 30, et la Côte d’Ivoire est devenue productrice de nickel.
Pour terminer, il a relevé que ces résultats sont le fruit d’un effort collectif, associant l’administration publique et le secteur privé, qui a réalisé d’importants investissements, notamment pour l’exploration et l’exploitation des ressources extractives, avec plus de 10 000 milliards de Fcfa investis en 10 ans.