Né Marco, président d’Abidjan City football club: "Il faut en finir avec les scandales dans le football"
En attendant le double verdict du Tribunal arbitral du sport (Tas) et de la Fédération internationale de football association (Fifa), le président du club ivoirien opposé à son homologue norvégien de Molde se dit confiant.
David Datro est transféré de Molde, un club norvégien, à Chelsea et vous criez « au vol » ; dites-nous quel est le problème ?
Il y a un problème parce que le joueur était sous contrat avec Abidjan City au moment où il partait à Molde, en Norvège. La Fédération ivoirienne de football (Fif) a délivré le Certificat international de transfert (Cit), sans notre accord, avec le curieux prétexte qu’il y a eu un « Bug » au niveau de son ordinateur. C'est burlesque. Personne ne peut croire à cette fable. Et surtout cela ne fait pas sérieux de la part d'une institution de cette trempe.
Le joueur était pourtant consentant...
Le litige qui nous oppose en ce moment concerne le club de Molde. Le joueur était mineur quand la décision en première instance, on va dire de la Fif, a été prise.
Pourquoi cette affaire fait tant de bruits ?
C’est un cas grave dans son ensemble. Les préjudices portés à Abidjan City sont lourds et énormes. On parle de plus de plus de 3 milliards de FCfa. Et le pire, c'est surtout l'implication de la Fédération ivoirienne de football dans cette affaire. La Fif intervient comme complice dans cette forfaiture, alors qu'elle est censée nous protéger. Puisque nous sommes membres statutaires de la Fif. C'est historique.
Vous pointez du doigt la Fif. Laquelle des fédérations accusez-vous ? Sidy, Mme Dao ou Idriss Diallo
Les trois ! Parce qu'aucune n’a joué son rôle. Cela montre que la corruption gangrène nos fédérations. On parle d’un joueur international qui part libre parce que personne n’a rien fait pour défendre les intérêts d'un club ivoirien. Notre travail n'est pas protégé.
Quand le verdict du procès sera-t-il prononcé ?
C'est imminent à mon avis. Nous sommes très sereins à ce sujet.
Sentez-vous seul dans cette bataille d’intérêt ?
Abidjan City bénéficie du soutien de beaucoup de monde même si ce n'est pas notoire. On parle d’un cas qui a déjà touché beaucoup de clubs. De nombreuses personnes veulent que cela s’arrête et c’est une opportunité que nous avons pour faire cesser ce genre d’agissement. Il faut en finir avec les scandales dans le football. C’est d’ailleurs le titre d'un livre écrit par Jean-Marc Guillou depuis 1994.
Le joueur était pourtant consentant...
Le litige qui nous oppose en ce moment concerne le club de Molde. Le joueur était mineur quand la décision en première instance, on va dire de la Fif, a été prise.
Pourquoi cette affaire fait tant de bruits ?
C’est un cas grave dans son ensemble. Les préjudices portés à Abidjan City sont lourds et énormes. On parle de plus de plus de 3 milliards de FCfa. Et le pire, c'est surtout l'implication de la Fédération ivoirienne de football dans cette affaire. La Fif intervient comme complice dans cette forfaiture, alors qu'elle est censée nous protéger. Puisque nous sommes membres statutaires de la Fif. C'est historique.
Vous pointez du doigt la Fif. Laquelle des fédérations accusez-vous ? Sidy, Mme Dao ou Idriss Diallo
Les trois ! Parce qu'aucune n’a joué son rôle. Cela montre que la corruption gangrène nos fédérations. On parle d’un joueur international qui part libre parce que personne n’a rien fait pour défendre les intérêts d'un club ivoirien. Notre travail n'est pas protégé.
Quand le verdict du procès sera-t-il prononcé ?
C'est imminent à mon avis. Nous sommes très sereins à ce sujet.
Sentez-vous seul dans cette bataille d’intérêt ?
Abidjan City bénéficie du soutien de beaucoup de monde même si ce n'est pas notoire. On parle d’un cas qui a déjà touché beaucoup de clubs. De nombreuses personnes veulent que cela s’arrête et c’est une opportunité que nous avons pour faire cesser ce genre d’agissement. Il faut en finir avec les scandales dans le football. C’est d’ailleurs le titre d'un livre écrit par Jean-Marc Guillou depuis 1994.