École nationale d’administration/ Anne Désirée Ouloto aux nouveaux élèves : ‘‘ Être admis à l’Ena ne fait pas de vous des énarques ’’
Jour de rentrée solennelle, le 13 février, de la 59e promotion des 676 nouveaux élèves de l’Ena, à Cocody-les II Plateau.
Tenue d’apparat pour les élèves disposés à la place d’armes de l’École. Mise en place du drapeau. Inspection des troupes par le directeur général de l’Ena et honneurs militaires à la ministre de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto. Lecture et passage de témoin. Tels sont les faits marquants d’une cérémonie pleine de symboles. Il s’agit bien de la rentrée des classes de la prestigieuse École nationale d’administration (Ena).
En présence des ministres de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck ; de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin, Anne Désirée Ouloto, la ministre de la Fonction publique, a passé un message aux élèves. « Être admis à l’Ena ne fait pas de vous des énarques. Seuls votre arrêté d’admission et votre sortie glorieuse marquée par la cérémonie de baptême de votre promotion vous élèveront au rang d’énarques dont vous avez tant rêvé », a-t-elle averti.
C’est pourquoi elle a engagé les élèves à une prise de conscience des attentes de l’administration articulées autour de l’avènement du fonctionnaire nouveau bien formé, compétent, efficace et dont le comportement et les pratiques vertueuses sont la marque de fabrique. « Chers élèves de la 59e promotion, sans discipline, sans travail et sans rigueur, jamais vous ne pourrez introduire la prestigieuse famille des énarques », a avisé Anne Désirée Ouloto.
S’adressant au nouveau directeur général de l’Ena, Narcisse Sepy Yessoh, elle l’a enjoint de relever trois nouveaux défis. Le premier porte sur la mise en œuvre de programmes de formation de qualité irréprochable. « À ce propos, les curricula de formation de l’Ena ont certes été actualisés, mais les modalités de leur déploiement devraient prendre en compte les nouveaux paradigmes et moyens techniques. En vue de l’amélioration du processus d’acquisition des connaissances théoriques et pratiques qui garantira la compétence et l’efficacité des hauts cadres que l’Ena mettra à la disposition de nos administrations », a justifié Anne Désirée Ouloto.
L’Ena doit rester une institution de référence
Le deuxième défi porte sur l’amélioration de l’environnement de travail et d’apprentissage avec des infrastructures approuvées, pour favoriser l’acquisition et la pratique permanente de compétences techniques utiles à la compétitivité (pratique de l’anglais professionnel parfait, maîtrise de l’outil informatique et des systèmes de gestion des ressources publiques, etc.). « Le dernier axe est relatif à la promotion d’une culture professionnelle assise sur des comportements et des pratiques vertueuses qui feront de l’énarque une marque déposée, le porteur et le défenseur des valeurs républicaines qui consolident et pérennisent la République », a-t-elle déclaré. Non sans manquer de rappeler au directeur général de l’Ena que les défis sont nombreux et multiformes. Elle dit compter sur son expertise et son approche managériale dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action pragmatique et efficace.
Ce plan portera particulièrement sur la réforme du cadre général de la formation ; la recherche et la mise en place de financements en vue de la rénovation et de l’équipement des salles de cours. « L’Ena doit rester une institution de référence, un laboratoire de formation des hauts cadres de notre administration publique. C’est un impératif », a-t-elle souhaité.
C’est pourquoi elle a engagé les élèves à une prise de conscience des attentes de l’administration articulées autour de l’avènement du fonctionnaire nouveau bien formé, compétent, efficace et dont le comportement et les pratiques vertueuses sont la marque de fabrique. « Chers élèves de la 59e promotion, sans discipline, sans travail et sans rigueur, jamais vous ne pourrez introduire la prestigieuse famille des énarques », a avisé Anne Désirée Ouloto.
S’adressant au nouveau directeur général de l’Ena, Narcisse Sepy Yessoh, elle l’a enjoint de relever trois nouveaux défis. Le premier porte sur la mise en œuvre de programmes de formation de qualité irréprochable. « À ce propos, les curricula de formation de l’Ena ont certes été actualisés, mais les modalités de leur déploiement devraient prendre en compte les nouveaux paradigmes et moyens techniques. En vue de l’amélioration du processus d’acquisition des connaissances théoriques et pratiques qui garantira la compétence et l’efficacité des hauts cadres que l’Ena mettra à la disposition de nos administrations », a justifié Anne Désirée Ouloto.
L’Ena doit rester une institution de référence
Le deuxième défi porte sur l’amélioration de l’environnement de travail et d’apprentissage avec des infrastructures approuvées, pour favoriser l’acquisition et la pratique permanente de compétences techniques utiles à la compétitivité (pratique de l’anglais professionnel parfait, maîtrise de l’outil informatique et des systèmes de gestion des ressources publiques, etc.). « Le dernier axe est relatif à la promotion d’une culture professionnelle assise sur des comportements et des pratiques vertueuses qui feront de l’énarque une marque déposée, le porteur et le défenseur des valeurs républicaines qui consolident et pérennisent la République », a-t-elle déclaré. Non sans manquer de rappeler au directeur général de l’Ena que les défis sont nombreux et multiformes. Elle dit compter sur son expertise et son approche managériale dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action pragmatique et efficace.
Ce plan portera particulièrement sur la réforme du cadre général de la formation ; la recherche et la mise en place de financements en vue de la rénovation et de l’équipement des salles de cours. « L’Ena doit rester une institution de référence, un laboratoire de formation des hauts cadres de notre administration publique. C’est un impératif », a-t-elle souhaité.