Développement des affaires : La Chambre de commerce et une fédération canadienne signent un partenariat

Le vice-président de la Cci-ci, Bakary Maguiraga se dit heureux de la signature de cette convention. (Franck YEO)
Le vice-président de la Cci-ci, Bakary Maguiraga se dit heureux de la signature de cette convention. (Franck YEO)
Le vice-président de la Cci-ci, Bakary Maguiraga se dit heureux de la signature de cette convention. (Franck YEO)

Développement des affaires : La Chambre de commerce et une fédération canadienne signent un partenariat

Le 17/02/23 à 17:58
modifié 18/02/23 à 10:23
La Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (Cci-ci) et la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (Fga) au Canada ont procédé, le jeudi 16 février 2023, à Abidjan-Plateau, à la signature d’une convention devant permettre de former des hommes d’affaires.

Le document a été paraphé par Bakary Maguiraga, vice-président, représentant la Cci-ci et Brian Vaillancourt, vice-président chargé du développement des affaires à la Fga. Pour Bakary Maguiraga, la Côte d’Ivoire dispose d’une diaspora qui peut l’aider à atteindre l’émergence. « Nous avons signé dans le cadre d’un appui multiforme mais également et surtout dans le cadre de la formation. Car la formation précède le développement », dit-il. C’est pourquoi il se dit heureux de l’aboutissement de cette convention, tout en espérant qu’elle produise les résultats escomptés.

Selon Brian Vaillancourt, cette convention permettra de créer des relations d’affaires entre les deux pays. « Je crois qu’il y a des intérêts communs entre les eux pays », dit-il soulignant que pour la formation, il s’agira d’identifier ensemble des sessions formation dans un partenariat gagnant-gagnant pour les deux pays et qui intéressent les gens de la Côte d’Ivoire.

Pour sa part, Nicaise Diby, représentant Akwaba community, qui a servi d’intermédiaire entre les deux structures, se réjouit de ce partenariat. « Au Canada, il existe une diaspora ivoirienne composée de personnes qui sont insérées dans le tissu économique canadien. Ce sont des opérateurs économiques, des chefs d’entreprises et qui sont en contact avec ces faitières », dit-il.

Selon lui, ces gens d’affaires ayant le projet d’organiser un salon à Abidjan et de faire venir des opérateurs économiques, ils ont donc trouvé important de passer par les faitières. « C’est la raison d’être du Salon Afrique-Canada immigration et investissement », précise Nicaise Diby. A l’en croire, il s’agit de donner l’information aux Ivoiriens candidats à l’immigration sur les moyens les plus légaux d’immigrer au Canada et de s’insérer dans le tissu économique.

« Cela nous permet d’éviter l’immigration clandestine. Mais l’autre volet qui est très important à nos yeux, c’est de créer un pont économique entre le Canada et la Côte d’Ivoire donc, entre opérateurs économiques canadiens et ivoiriens », a-t-il souligné.


Le 17/02/23 à 17:58
modifié 18/02/23 à 10:23