La polémique de la semaine : Le prix à gagner
Je reviens, deux semaines après, sur une actualité défunte, mais qui reste encore gravée dans les consciences non amnésiques : la cérémonie, le 8 février dernier, à Yamoussoukro, de la remise à l’ex-Chancelière allemande, Angela Merkel, du prix Félix Houphouët-Boigny-Unesco pour la recherche de la Paix, en présence de hautes personnalités d’ici et d’ailleurs. Notamment des Chefs d’État, ivoiriens ; un en exercice, Alassane Ouattara ; deux anciens, Henri Konan Bédié, Protecteur du Prix, et Laurent Gbagbo, invité.
Cérémonie riche en émotions, en souvenirs, a été revisité dans les discours, le parcours exemplaire d’un Grand homme, le premier Président de la République de Côte d’Ivoire, « bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne », qui n’a « haï que la haine » ; qui a ouvert son pays à tout et à tous pour en faire un « havre de paix, de prospérité dans un océan de désert » ; mieux, une « terre d’espérance promise à l’humanité ».
Infatigable « apôtre de la paix », toute sa vie durant, il n’a semé que la paix. A l’intérieur de son pays, d’abord, sachant tirer richesse de sa « poussière d’ethnies » de laquelle poussaient, en abondance, le café, le cacao, etc.; à l’extérieur de son pays, ensuite ; faisant encore, de son pays, « l’ennemi de personne » ; au contraire, « l’ami de tous », grands ou petits, pauvres ou riches.
Sous lui, encore, jamais son pays n’avait connu autant de déchirures, à part deux malheureuses tentatives de sécession de « soldats perdus » encouragés par les « plus grands communs diviseurs », illuminés, qui rêvaient contre l’histoire de son pays qu’il construisait à la truelle de la paix, avec le bon ciment, celui non polluant de la Paix qui « n’était pas un vain mot, mais un comportement ». En sage paysan et en propriétaire prudent, qui n’avait pas « l’audace de certains ».
Oui, du Syndicat agricole africain (Saa), jusqu’à l’indépendance de son pays, en passant par la création du plus vaste et vieux Rassemblement démocratique africain (Rda, à part l’Anc), plus d’un demi-siècle durant, tous ont reconnu la constance de son combat bâti autour du mot dialogue, qui rejetait, avec la dernière énergie, le mot guerre « pour donner (toujours) une chance à la paix ». Dans tous les grands ou petits conflits du monde, il porta, de son vivant, cette valeur. Avec entêtement. De sa voix nasillarde, il fit entendre ce son discordant dans un monde où tonnait le fracas des armes, canons, obus, etc.
Mon plaidoyer. De son vivant, il n’y eut guère le Nobel, ce Prix que l’on donnait, comment ? Pourquoi ? Sur quel(s) critère(s), à certains, qui firent, le plus souvent, bien le contraire de ce qu’il fallait pour la Paix dans le monde. Mort aujourd’hui et toujours vivant dans les esprits, les Africains, les Ivoiriens, surtout, toutes tendances confondues, comprennent la portée de son discours, se réclament tous, à défaut d’en être les dépositaires, de sa philosophie politique.
Tous « disciples de ses actions », je pense que célébrer le Prix qui porte son nom est bon, mais il faut aller, aujourd’hui, au-delà de ce rituel bisannuel. Pour affirmer, clamer du haut des tribunes du monde, légitimement, que cet Homme-là, victime d’une injustice de l’histoire, mérite le Prix Nobel. Même à titre posthume.
Ce combat doit être celui du prix à gagner de tous ses « disciples ». Porter haut, bien haut, dans toutes les contrées du monde, le discours de Paix de Félix Houphouët-Boigny. C’est le rôle que pourraient jouer, par exemple, nos ambassades, nos politiques, nos vedettes du sport, nos manuels scolaires portés sur Napoléon, Samory Touré, Chaka, les... épopées sans gloire, les... contes du Guébié et autres.
Des archives et documents existent. Les faits le démontrent. Son pays a un taux d’immigration à nul autre pareil. Jamais, il n’y eut sur sa terre, même jusqu’aujourd’hui, des barbelés pour exilés qui fuient la guerre, la faim, etc. Terre d’accueil et d’hospitalité. Jamais vu un peuple si accueillant, si tolérant, si plein d’amour et de Paix, qu’effraient les mots violence, guerre. A qui le doit-on ? Alors, fasse qu’au monde orphelin des discours vrais de Paix d’où seul ne résonne que celui d’un Pape solitaire, monte, monte, la voix de Félix Houphouët-Boigny, pour un Nobel mérité. Même à titre posthume. Ce ne serait que Justice .
Infatigable « apôtre de la paix », toute sa vie durant, il n’a semé que la paix. A l’intérieur de son pays, d’abord, sachant tirer richesse de sa « poussière d’ethnies » de laquelle poussaient, en abondance, le café, le cacao, etc.; à l’extérieur de son pays, ensuite ; faisant encore, de son pays, « l’ennemi de personne » ; au contraire, « l’ami de tous », grands ou petits, pauvres ou riches.
Sous lui, encore, jamais son pays n’avait connu autant de déchirures, à part deux malheureuses tentatives de sécession de « soldats perdus » encouragés par les « plus grands communs diviseurs », illuminés, qui rêvaient contre l’histoire de son pays qu’il construisait à la truelle de la paix, avec le bon ciment, celui non polluant de la Paix qui « n’était pas un vain mot, mais un comportement ». En sage paysan et en propriétaire prudent, qui n’avait pas « l’audace de certains ».
Oui, du Syndicat agricole africain (Saa), jusqu’à l’indépendance de son pays, en passant par la création du plus vaste et vieux Rassemblement démocratique africain (Rda, à part l’Anc), plus d’un demi-siècle durant, tous ont reconnu la constance de son combat bâti autour du mot dialogue, qui rejetait, avec la dernière énergie, le mot guerre « pour donner (toujours) une chance à la paix ». Dans tous les grands ou petits conflits du monde, il porta, de son vivant, cette valeur. Avec entêtement. De sa voix nasillarde, il fit entendre ce son discordant dans un monde où tonnait le fracas des armes, canons, obus, etc.
Mon plaidoyer. De son vivant, il n’y eut guère le Nobel, ce Prix que l’on donnait, comment ? Pourquoi ? Sur quel(s) critère(s), à certains, qui firent, le plus souvent, bien le contraire de ce qu’il fallait pour la Paix dans le monde. Mort aujourd’hui et toujours vivant dans les esprits, les Africains, les Ivoiriens, surtout, toutes tendances confondues, comprennent la portée de son discours, se réclament tous, à défaut d’en être les dépositaires, de sa philosophie politique.
Tous « disciples de ses actions », je pense que célébrer le Prix qui porte son nom est bon, mais il faut aller, aujourd’hui, au-delà de ce rituel bisannuel. Pour affirmer, clamer du haut des tribunes du monde, légitimement, que cet Homme-là, victime d’une injustice de l’histoire, mérite le Prix Nobel. Même à titre posthume.
Ce combat doit être celui du prix à gagner de tous ses « disciples ». Porter haut, bien haut, dans toutes les contrées du monde, le discours de Paix de Félix Houphouët-Boigny. C’est le rôle que pourraient jouer, par exemple, nos ambassades, nos politiques, nos vedettes du sport, nos manuels scolaires portés sur Napoléon, Samory Touré, Chaka, les... épopées sans gloire, les... contes du Guébié et autres.
Des archives et documents existent. Les faits le démontrent. Son pays a un taux d’immigration à nul autre pareil. Jamais, il n’y eut sur sa terre, même jusqu’aujourd’hui, des barbelés pour exilés qui fuient la guerre, la faim, etc. Terre d’accueil et d’hospitalité. Jamais vu un peuple si accueillant, si tolérant, si plein d’amour et de Paix, qu’effraient les mots violence, guerre. A qui le doit-on ? Alors, fasse qu’au monde orphelin des discours vrais de Paix d’où seul ne résonne que celui d’un Pape solitaire, monte, monte, la voix de Félix Houphouët-Boigny, pour un Nobel mérité. Même à titre posthume. Ce ne serait que Justice .