Les fidèles catholiques sont rentrés depuis le mercredi 22 février 2023, dans le temps du carême, avec la messe du mercredi des cendres. A Fraternité Matin, la messe des membres de la Fraternité Saint-François de Sales a été présidée par leur aumônier, le père Judicaël Codjovi, vicaire à la paroisse Saint-Luc des 220 logements. Il a marqué une croix sur le front des fidèles avec la cendre durant la célébration eucharistique qui a eu lieu à la salle Charles N’Diagne.

Durant l’homélie, il les a surtout exhortés au fait que le carême est un moment de joie. Il ne faut, selon lui, pas faire remarquer que l’on jeûne en affichant une mine triste. Pour lui, le carême est un moment dans la vie de l’Église, où les fidèles s’arrêtent pour faire le bilan de leur relation avec Dieu et avec leurs prochains. C’est aussi, selon lui, un temps de combat contre soi- même, et contre le mal.

« On ne peut sortir victorieux de ce combat que par le jeûne. On se prive de nourriture pour éviter tel comportement, atteindre tel but. C’est pour imiter le Christ, le modèle par excellence », a-t-il dit. Avant d’encourager les uns et les autres à la prière, au partage et à la pénitence. Pas seulement durant ces 40 jours... pour se rattraper après.

Faire la promotion de la dignité de l'homme

S’adressant aux accros de la cigarette, en guise d'exemple, il a rappelé qu’il est dit dans les saintes écritures que le corps est le temple du Saint-Esprit. Les dépendants de la cigarette devraient donc durant ce temps de carême faire l’effort de s’en priver afin de ne pas fragiliser « ce temple » de Dieu. Et s’ils arrivaient par miracle à réussir cette prouesse durant les 40 jours de pénitence, ils ne devraient pas à la fin de cet exercice spirituel se rattraper, en recommençant à fumer.

« Ce ne serait pas normal. Car il faut que désormais, cela soit une nature », a-t-il dit, parce qu’il faut atteindre ses objectifs, en continuant à persévérer dans le bon sens. « Cela nous permet d’être de bons chrétiens, des témoins du Christ », a dit le prêtre. Qui reconnaît cependant, que nul ne peut se priver de ses péchés sans l’aide de Dieu. Car Jésus lui-même a pu accomplir la volonté de son père parce qu’il était toujours en prière.

Il a pour cela insisté sur la prière silencieuse, et les retraites ; et encouragé les catholiques de l’entreprise à penser aux autres. Aux plus pauvres, aux malades dans les hôpitaux. « Nous devons aider à l’épanouissement de l’autre. Notre rôle est de faire la promotion de la dignité de l’homme », a-t-il dit. En ajoutant : « Je suis convaincu qu’à la fin de ce temps de carême, nous serons des hommes et des femmes transformés pour impacter notre société et notre famille ». Ils étaient nombreux à participer à cette messe à laquelle a pris part également le directeur général Serges Abdel Nouho.

Le président de la Fraternité Saint François de Sales, Kangah Anzian, a profité de cette célébration eucharistique pour présenter les membres de son bureau.