« Sensibilisation à la drogue et l'alcoolisme en milieu scolaire ». Tel est le thème de la première édition du festival "Gonzague c'est chez nous" qui débutera le 20 mars 2023. L’annonce a été faite par Kouakou Rodolphe, président de l'Association ‘’Gonzague c'est chez nous’’ lors d'une conférence de presse animée, récemment, à Vridi dans la commune de Port-Bouët.

Au dire du président et commissaire général du festival, Kouakou Rodolphe, après maintes réflexions, en tant que jeunes du quartier de Gonzagueville, son équipe et lui ont décidé d’organiser une sensibilisation à la drogue. Cette première édition sera parrainée par Ibrahim Famah Diabaté.

Dévoilant le programme, Kouakou Rodolphe annonce qu'il y aura le 11 mars 2023, le grand nettoyage et l'entretien des bordures de la voie principale d'entrée de Gonzagueville ; le 20 mars 2023, la journée de sensibilisation aux dangers de la drogue et l'alcoolisme dans les collèges et lycée de Gonzagueville ; le 15 avril 2023, un match de gala ; le 29 avril 2023, un concert géant gratuit pour la jeunesse de Gonzagueville avec des artistes de renoms ; le 12 mai 2023, plusieurs dons aux veuves, dans les centres publics de santé de Gonzagueville et le ravalement de la façade du lycée municipal de Port-Bouët.

« Il est très important d'aborder le sujet de la drogue avec les adolescents parce qu'ils pourraient avoir des informations erronées venant de leurs amis, des médias ou d'autres adultes sur la question la consommation de drogue en Côte d’Ivoire. En premier lieu, nous allons informer les élèves sur la nature des différentes drogues et leurs effets. IIs seront invités à s'exprimer sur leur propre perception des drogues, sur la dangerosité et le pouvoir addictif. Ils seront ainsi amenés à se rendre compte que la plupart des connaissances populaires en la matière sont erronées, inexactes ou incomplètes. Dans un second temps, les élèves seront informés sur la législation ivoirienne en matière de lutte contre les stupéfiants. Nous leur rappellerons que contrairement à ce qu'ils pensent, les sanctions pénales pour simple usage de stupéfiants sont appliquées de façon quasi systématique et que la détention d'une petite quantité de drogue peut être lourde de conséquences (forte amende, garde á vue, stage de sensibilisation, voire une peine d'emprisonnement en cas de récidive). Dans tous les cas, il en sera fait mention dans le casier judiciaire avec pour conséquences l'impossibilité pour le jeune de postuler pour certains emplois dans la fonction publique et dans un nombre croissant d'entreprises privées, qui demandent aujourd'hui un dépistage à l'embauche et une copie du casier judiciaire », a-t-il expliqué, tout en invitant la jeunesse de Port-Bouët à prendre massivement part à cet événement gratuit.