Médecine : Les spécialistes plaident pour la prise en compte de leur corps professionnel
« Nous voulons plaider auprès de l’Etat à travers notre ministère de tutelle, de reconnaitre notre corps de médecins spécialistes avec un profil évolutif dédié », a exposé Dr Godji née Kouadio Affoué Hélène, porte-parole de la Convention des syndicats libres et responsable (Sylire) le samedi 4 mars 2023, à la conférence de presse organisée à cet effet, à la salle de conférence de la Librairie carrefour Siloé à d’Abidjan-Cocody.
Selon la conférencière, il parait injuste pour les médecins spécialistes tels que entre autres : cardiologue, dermatologue, biologiste, gynécologue, médecin anesthésiste réanimateur, que, pour un même ministère technique, des agents de maitrise une fois spécialistes passent instantanément du grade B3 à A3, alors que les cadres supérieurs, qui eux se forment à leurs propres frais, doivent demeurer de façon permanente en A4 ou A5.
Dr Godji a également déploré le faite qu’ils exercent dans les hôpitaux publics, et qu’ils soient reconnus sur le plan administratif comme médecins spécialistes, et qu’ils ne soient pas pris en compte sur le plan financier et catégoriel. « L’Etat ivoirien nous (dermatologues, ophtalmologues, les médecins anesthésistes réanimateurs) utilise selon le décret d’emploi de fonctionnaires », et pourtant, rien ne change », a-t-elle expliqué.
Et de solliciter le ministre de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, afin de se pencher sur leurs problèmes. Car, explique-telle : « Nous avons des conséquences mais pas les avantages. Parce que, nous sommes sanctionnés pour une faute professionnelle mais nous ne sommes pas rémunérés pour ce travail que nous faisons. Nous sommes payés comme généralistes. Pourtant, après 8 ans, nous nous formons durant quatre (4) autres à nos propres frais. Et l’Etat nous utilise pour notre spécialité, mais ne nous paie pas pour ça. Ce qui fait qu’aujourd’hui, les jeunes médecins ne veulent pas s’orienter dans les spécialités et certains spécialistes prennent leurs diplômes pour quitter le pays », déplore la porte-parole.
Et de préciser : « Les médecins spécialistes sont surtout en nombre insuffisant. D’où la notion de déserts médicaux nationaux. La répartition de ces médecins considérés administrativement comme médecins généralistes est catastrophique. Là où les normes de l’Oms exige 10 spécialistes gynécologues obstétriciens ou médecins anesthésistes réanimateurs pour un Centre hospitalier régional (Chr), on retrouve trois (3) ; deux (2) voire un (1) », regrette Dr Godji Hélène.
Elle a aussi fait cas de leur participation au cadre du dialogue sectoriel social santé, comme voulu par le président de la République, Alassane Ouattara. « Nous voulons intégrer le cadre du dialogue social afin de poser les préoccupations en lien avec les spécialistes médicales », défend-t-elle également.
Pour sa part, Dr Doh Pierre, secrétaire général du Sylire a indiqué que l’Etat doit donner les moyens pour conserver ses cadres formés, qui représente son élite médicale, qui a l’en croire, constituent un noyau dans le développement socioéconomique du pays.
Il faut signaler que le Sylire est créé en août 2022. Sa mission est de défendre les intérêts de ce corps de métier.
Joseph Bessin (Stagiaire)
Dr Godji a également déploré le faite qu’ils exercent dans les hôpitaux publics, et qu’ils soient reconnus sur le plan administratif comme médecins spécialistes, et qu’ils ne soient pas pris en compte sur le plan financier et catégoriel. « L’Etat ivoirien nous (dermatologues, ophtalmologues, les médecins anesthésistes réanimateurs) utilise selon le décret d’emploi de fonctionnaires », et pourtant, rien ne change », a-t-elle expliqué.
Et de solliciter le ministre de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, afin de se pencher sur leurs problèmes. Car, explique-telle : « Nous avons des conséquences mais pas les avantages. Parce que, nous sommes sanctionnés pour une faute professionnelle mais nous ne sommes pas rémunérés pour ce travail que nous faisons. Nous sommes payés comme généralistes. Pourtant, après 8 ans, nous nous formons durant quatre (4) autres à nos propres frais. Et l’Etat nous utilise pour notre spécialité, mais ne nous paie pas pour ça. Ce qui fait qu’aujourd’hui, les jeunes médecins ne veulent pas s’orienter dans les spécialités et certains spécialistes prennent leurs diplômes pour quitter le pays », déplore la porte-parole.
Et de préciser : « Les médecins spécialistes sont surtout en nombre insuffisant. D’où la notion de déserts médicaux nationaux. La répartition de ces médecins considérés administrativement comme médecins généralistes est catastrophique. Là où les normes de l’Oms exige 10 spécialistes gynécologues obstétriciens ou médecins anesthésistes réanimateurs pour un Centre hospitalier régional (Chr), on retrouve trois (3) ; deux (2) voire un (1) », regrette Dr Godji Hélène.
Elle a aussi fait cas de leur participation au cadre du dialogue sectoriel social santé, comme voulu par le président de la République, Alassane Ouattara. « Nous voulons intégrer le cadre du dialogue social afin de poser les préoccupations en lien avec les spécialistes médicales », défend-t-elle également.
Pour sa part, Dr Doh Pierre, secrétaire général du Sylire a indiqué que l’Etat doit donner les moyens pour conserver ses cadres formés, qui représente son élite médicale, qui a l’en croire, constituent un noyau dans le développement socioéconomique du pays.
Il faut signaler que le Sylire est créé en août 2022. Sa mission est de défendre les intérêts de ce corps de métier.
Joseph Bessin (Stagiaire)