Dimbokro: Kouakou Bernard, nouveau président de la mutuelle de développement de N’Dayakro

Le nouveau président (en lunettes) est entouré du président sortant, Yao Souleymane (à gauche) et de N’Dri Richard, membre fondateur de ‘’Agnia’’. (Ph: Dr)
Le nouveau président (en lunettes) est entouré du président sortant, Yao Souleymane (à gauche) et de N’Dri Richard, membre fondateur de ‘’Agnia’’. (Ph: Dr)
Le nouveau président (en lunettes) est entouré du président sortant, Yao Souleymane (à gauche) et de N’Dri Richard, membre fondateur de ‘’Agnia’’. (Ph: Dr)

Dimbokro: Kouakou Bernard, nouveau président de la mutuelle de développement de N’Dayakro

La Mutuelle de développement économique et social de N’Dayakro (Mudesda) a un nouveau président. Il s’agit de Kouakou Kouamé Bernard, Inspecteur d’éducation. Il a été élu le 5 mars 2023, au groupe scolaire château à Adjamé.

Candidat unique, il a été plébiscité par l’assemblée. Il succède ainsi à Yao Souleymane François, directeur d’école à la retraite, à Toumodi, actuellement délégué Mugefci pour la région du Bélier.

Cette élection s’est déroulée sous la supervision du secrétaire général de la Fédération des mutuelles de développement économique et social de Sakiaré (Femudes), Aurelin Koffi, expert culturel et de N’Dri Kouamé Richard, membre fondateur de Fédération des mutuelles du secteur Ahetou Dimbokro appelé « Agnia ». Ces deux responsables de mutuelle ont été mandatés par leur président respectif en vue de renforcer la solidarité dans la région.

Pour les nombreuses réalisations, Kouakou Bernard, également 1er vice-président de la Fumedes, a félicité l’équipe sortante. Revenant sur ses priorités, le nouveau président de la Mudesda dit mettre en avant la cohésion sociale et la promotion de la danse Sekedi de N’Dayakro.

« Ma priorité, c’est la cohésion sociale. Sachez tout simplement que depuis l’installation de la paupérisation dans le centre, il y a un manque de cohésion, une sorte de rupture entre l’ancienne génération et la nouvelle. Et mon devoir, c’est de faire en sorte qu’il y ait une parfaite communion entre les jeunes et la chefferie, entre la mutuelle et les jeunes. Quand il y a une cassure, s’installe l’impolitesse. C’est pourquoi, je dois faire en sorte qu’il y ait une véritable solidarité. Pour la même raison, je dois rencontrer le président des jeunes au niveau du village et d’Abidjan pendant les congés de pâques. Je dois aussi faire en sorte que le projet ‘’l’école du Sekedi’’, gagne du succès en apprenant cette danse à nos enfants, en mettant également l’accent sur la connaissance du langage du tam-tam en vue de rendre plus efficace les cadres », a indiqué le président de la Mudesda.

La protection de l’environnement par l’usage des poubelles et la santé des populations sont également consignés dans le programme.

Préoccupé par la promotion de la danse Sekedi, l’expert culturel, Aurelin Koffi, a envisagé la création d’un musée à Djangokro en vue de préserver le patrimoine culturel du canton Sakiaré.

Une correspondance particulière de D.A.