Mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale : Quel pays peut arrêter Poutine ?
Hormis le Président serbe, Aleksandar Vucic, qui a déclaré que la décision de la Cour pénale internationale (Cpi) d'émettre un mandat d’arrêt contre son homologue russe, Vladimir Poutine, est un « pas de plus vers le plus grand conflit de l’histoire mondiale », les réactions – des internautes notamment – sont généralement septiques. Ce scepticisme s’exprime parfois par des parodies...
Les partisans de la Cpi dans cette affaire arguent que le Chef du Kremlin ne peut être jugé par la justice de ce pays – « comme pourraient l’être ses homologues français et américain par exemple » - parce que le pouvoir judiciaire « est à sa solde ».
Pour sa part, le Président serbe, Aleksandar Vucic, est fustigé par les pro-Cpi, l’accusant d’avoir fait cette déclaration dans le seul but de faire plaisir au Chef de l’État russe.
Le Président serbe est déjà sous les feux de la critique depuis le début de la crise pour n’avoir pas pris position en faveur des sanctions contre la Russie, quand bien même il soutient l’intégrité de l’Ukraine.
En février 2022, il avait déclaré que l’opération militaire russe en Ukraine est « quelque chose de très mal » tout en se gardant d’imposer des sanctions contre Moscou.
D’aucuns rappellent – pour ironiser – l’épisode du mandat d’arrêt contre l’ancien Président soudanais, Omar El-Béchir, qui avait nargué l’instance judiciaire internationale en effectuant de nombreux déplacements sur le continent africain sans être arrêté.
Notons qu’à cette époque, la décision de la Cpi avait été contestée jusqu’à l’Union africaine.
Pour sa part, le Président serbe, Aleksandar Vucic, est fustigé par les pro-Cpi, l’accusant d’avoir fait cette déclaration dans le seul but de faire plaisir au Chef de l’État russe.
Le Président serbe est déjà sous les feux de la critique depuis le début de la crise pour n’avoir pas pris position en faveur des sanctions contre la Russie, quand bien même il soutient l’intégrité de l’Ukraine.
En février 2022, il avait déclaré que l’opération militaire russe en Ukraine est « quelque chose de très mal » tout en se gardant d’imposer des sanctions contre Moscou.
D’aucuns rappellent – pour ironiser – l’épisode du mandat d’arrêt contre l’ancien Président soudanais, Omar El-Béchir, qui avait nargué l’instance judiciaire internationale en effectuant de nombreux déplacements sur le continent africain sans être arrêté.
Notons qu’à cette époque, la décision de la Cpi avait été contestée jusqu’à l’Union africaine.