Infractions transfrontalières: Le Burkina Faso veut consolider son partenariat avec la Côte d'Ivoire

 Le Contrôleur général d'État de l'autorité supérieure de contrôle d'État et de lutte contre la corruption du Burkina Faso a  confié que son déplacement vise à solliciter des informations sur des enquêtes. (DR)
Le Contrôleur général d'État de l'autorité supérieure de contrôle d'État et de lutte contre la corruption du Burkina Faso a confié que son déplacement vise à solliciter des informations sur des enquêtes. (DR)
Le Contrôleur général d'État de l'autorité supérieure de contrôle d'État et de lutte contre la corruption du Burkina Faso a confié que son déplacement vise à solliciter des informations sur des enquêtes. (DR)

Infractions transfrontalières: Le Burkina Faso veut consolider son partenariat avec la Côte d'Ivoire

Le 21/03/23 à 18:06
modifié 22/03/23 à 15:45
Le Contrôleur général d'État de l'Autorité supérieure de contrôle d'État et de lutte contre la corruption (Asce-Lc) du Burkina Faso, Philippe Nion Kouthon, a échangé avec le représentant du président de la Haute autorité de la bonne gouvernance (Habg), Me Emmanuel Assi. C’était le mardi 21 mars 2023, au siège de l’institution à Abidjan-Cocody.

Au terme de cette audience, Philippe Nion Kouthon a indiqué à la presse qu’il est présent à Abidjan pour consolider le partenariat entre les deux structures afin de lutter contre les crimes transfrontaliers. Soulignant que « la corruption n'a pas de frontières ». « Nous sommes porteurs d’un message de synergie d’actions, de collaboration, d’amitié, parce que le crime transfrontalier n’a pas de frontières. La corruption, de nos jours, est externalisée. C’est dans le cadre de la collaboration de nos institutions que nous pourrons fédérer les moyens et les mesures de lutte », a-t-il mentionné.

Le représentant du président de la Habg a remis un présent à son hôte (DR)
Le représentant du président de la Habg a remis un présent à son hôte (DR)



Le Contrôleur général d'État de l'Autorité supérieure de contrôle d'État et de lutte contre la corruption du Burkina Faso a aussi confié que son déplacement vise à solliciter des informations sur des enquêtes que son institution a diligentées. « Nous voulons donc l’accompagnement de la Habg pour donner suite à ces enquêtes », a-t-il dit.

Avant d’informer qu’en ce qui concerne le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, il y a des activités qui se mènent dans des corridors routiers des deux États qui mobilisent beaucoup d’acteurs internes, des forces de défense. « Nous sommes donc venus échanger sur les moyens à mettre en œuvre pour assurer une certaine fluidité dans l’exercice de ces activités », a-t-il précisé.

Philippe Nion Khouton était porteur d'un message. (DR)
Philippe Nion Khouton était porteur d'un message. (DR)



Le représentant du président de la Habg, Me Emmanuel Assi, s’est réjoui de la démarche de ses pairs. Rappelant qu’un accord de partenariat existe entre les deux institutions et qui autorise des sollicitations mutuelles en vue d’investiguer ensemble pour combattre les infractions transfrontalières. « La coopération permet d’aller saisir le crime là où il est », a terminé le représentant de N’Golo Coulibaly.



Le 21/03/23 à 18:06
modifié 22/03/23 à 15:45