Le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture a ouvert la cérémonie. (DR)
Filière coton: Kobenan Adjoumani invite les parties prenantes à une collaboration franche
L’Organisation régionale des interprofessions de la filière coton des États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Oric-Uemoa) s’est constituée le mardi 22 mars 2023, à Abidjan-Plateau.
Le Béninois Mathieu Adjovi a été élu président de la nouvelle faîtière de coton des États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), l’Organisation régionale des interprofessions de la filière coton des États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Oric-Uemoa).
Il est aussi le président du Conseil d’administration de l’association de l’Interprofession du coton de son pays. Après son élection, le président de cette faîtière a dit que son objectif est de faire face à la concurrence rude constatée sur l’échiquier international dans la filière coton, c’est pourquoi les interprofessions ont décidé de mutualiser leurs forces.
À l’ouverture de cette assemblée générale constitutive, hier, à Abidjan-Plateau, le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a invité tous les acteurs du coton de l’espace Uemoa à un engagement plus soutenu, durable et transversal.
Et à une collaboration mutuelle franche et encore plus étroite, afin de faire de cette nouvelle organisation qui se veut être l’interprofession des interprofessions coton de l’Union, un instrument de développement efficace au service des intérêts des acteurs du monde agricole et des filières coton des différents pays inféodés.
Le ministre d’État s’est réjoui de la mise en place de cette organisation régionale qui s’est fixée pour objectifs de contribuer à l’amélioration de la productivité des filières coton-textile de la zone Uemoa. Pour Kobenan Kouassi Adjoumani, cette organisation va contribuer à l’amélioration de la qualité du coton de la zone Uemoa ; soutenir le développement, la promotion du coton et des textiles de la zone Uemoa sur le marché régional et international. Et aussi de contribuer au développement de la transformation locale, sous-régionale et régionale de toute la fibre coton.
Aussi Kobenan Kouassi Adjoumani a-t-il rappelé à ses hôtes que le gouvernement ivoirien a entrepris, sous l’impulsion du Chef de l’État Alassane Ouattara plusieurs réformes allant dans le sens du renforcement de la performance et de la compétitivité de la filière coton ivoirienne.
Il a souligné qu’au titre de ces réformes, il a relevé, entre autres, le zonage agro-industriel, le financement de projets de développement dont le dernier en date est le projet Résilience des systèmes cotonniers du nord de la Côte d’Ivoire (Resco) à hauteur de 44 milliards de FCfa et la professionnalisation des acteurs de la filière et de leurs organisations.
Le ministre d’État a invité les membres de l’organisation à faire des propositions pour lutter contre les insectes nuisibles appelés « jassides » qui ravagent les champs de coton. Il faut rappeler que dans l’espace Uemoa, la culture du coton impacte près de 15 millions de personnes avec une production annuelle moyenne de plus de 2 000 000 de tonnes pour le coton graine et de plus de 900 000 tonnes pour ce qui est des fibres de coton.
« Ces performances ont hissé l’Uemoa parmi les six premiers producteurs de coton au niveau mondial tout en occupant la place de 3e exportateur mondial de coton fibre, derrière les États-Unis et l’Asie centrale », a fait savoir le ministre d’État. Et de dire que dans le cas spécifique de la Côte d’Ivoire, le coton est le quatrième produit agricole d’exportation et génère plus de 100 milliards de FCfa chaque année, faisant de lui une culture essentielle pour notre pays.
Gustave Diasso, représentant résident de la commission de l’Uemoa, a invité la faîtière à s’attaquer aux ravageurs appelés « jassides » qui ont massivement infecté les champs de coton dans l’espace Uemoa, occasionnant une baisse de la production du coton graine au cours de cette campagne cotonnière 2022-2023.
Il faut noter la participation du Bénin, du Mali, du Sénégal, du Burkina Faso, du Togo, du Niger, de la Guinée-Bissau et de la Côte d’Ivoire à cette rencontre d’Abidjan.
À l’ouverture de cette assemblée générale constitutive, hier, à Abidjan-Plateau, le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a invité tous les acteurs du coton de l’espace Uemoa à un engagement plus soutenu, durable et transversal.
Et à une collaboration mutuelle franche et encore plus étroite, afin de faire de cette nouvelle organisation qui se veut être l’interprofession des interprofessions coton de l’Union, un instrument de développement efficace au service des intérêts des acteurs du monde agricole et des filières coton des différents pays inféodés.
Le ministre d’État s’est réjoui de la mise en place de cette organisation régionale qui s’est fixée pour objectifs de contribuer à l’amélioration de la productivité des filières coton-textile de la zone Uemoa. Pour Kobenan Kouassi Adjoumani, cette organisation va contribuer à l’amélioration de la qualité du coton de la zone Uemoa ; soutenir le développement, la promotion du coton et des textiles de la zone Uemoa sur le marché régional et international. Et aussi de contribuer au développement de la transformation locale, sous-régionale et régionale de toute la fibre coton.
Aussi Kobenan Kouassi Adjoumani a-t-il rappelé à ses hôtes que le gouvernement ivoirien a entrepris, sous l’impulsion du Chef de l’État Alassane Ouattara plusieurs réformes allant dans le sens du renforcement de la performance et de la compétitivité de la filière coton ivoirienne.
Il a souligné qu’au titre de ces réformes, il a relevé, entre autres, le zonage agro-industriel, le financement de projets de développement dont le dernier en date est le projet Résilience des systèmes cotonniers du nord de la Côte d’Ivoire (Resco) à hauteur de 44 milliards de FCfa et la professionnalisation des acteurs de la filière et de leurs organisations.
Le ministre d’État a invité les membres de l’organisation à faire des propositions pour lutter contre les insectes nuisibles appelés « jassides » qui ravagent les champs de coton. Il faut rappeler que dans l’espace Uemoa, la culture du coton impacte près de 15 millions de personnes avec une production annuelle moyenne de plus de 2 000 000 de tonnes pour le coton graine et de plus de 900 000 tonnes pour ce qui est des fibres de coton.
« Ces performances ont hissé l’Uemoa parmi les six premiers producteurs de coton au niveau mondial tout en occupant la place de 3e exportateur mondial de coton fibre, derrière les États-Unis et l’Asie centrale », a fait savoir le ministre d’État. Et de dire que dans le cas spécifique de la Côte d’Ivoire, le coton est le quatrième produit agricole d’exportation et génère plus de 100 milliards de FCfa chaque année, faisant de lui une culture essentielle pour notre pays.
Gustave Diasso, représentant résident de la commission de l’Uemoa, a invité la faîtière à s’attaquer aux ravageurs appelés « jassides » qui ont massivement infecté les champs de coton dans l’espace Uemoa, occasionnant une baisse de la production du coton graine au cours de cette campagne cotonnière 2022-2023.
Il faut noter la participation du Bénin, du Mali, du Sénégal, du Burkina Faso, du Togo, du Niger, de la Guinée-Bissau et de la Côte d’Ivoire à cette rencontre d’Abidjan.