Professeur Denise Houphouët, présidente de l’Iam, explique que l’atelier vise à contribuer à l’autonomisation des jeunes en faveur d’opportunités d’auto-emplois. (Dr)

Parrain de l’évènement, le Représentant résident de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Omar Diop, a relevé, d’entrée, qu’en offrant des solutions innovantes et créatives, l’économie verte à travers les métiers verts propose une approche durable pour répondre aux enjeux environnementaux et économiques. Dans la mesure où ils visent à réduire l’empreinte carbone, à préserver les ressources naturelles et à promouvoir la transition d’une économie verte. « C’est pourquoi, il invite les jeunes à être des acteurs clés pour promouvoir l’écocitoyenneté et les métiers verts ». Car dit-il, le secteur regorge un nombre pléthorique d’opportunités d’emploi à la fois durables et retables, qui peuvent contribuer à la lutte contre le chômage chez cette frange de la population.

Le Fonds pour l’environnement mondial dispose d'un programme de financement pour les jeunes

L’initiative de l’Iam est soutenue par le Fonds pour l’environnement mondial (Fem), d’où la présence de la Secrétaire permanente de la Commission nationale dudit Fonds, Koné Alimata, à l’atelier. Elle a singulièrement fait savoir que le Fonds pour l’environnement mondial est un mécanisme de financement des projets d’environnement à caractère global. Il possède à ce titre un programme de micro financement qui est supervisé le Pnud et les jeunes gens et femmes en sont généralement bénéficiaires.

Les métiers et emplois verts restent largement méconnus du grand public. C’est pourquoi, Koné Alimata n’a pas hésité à en citer quelques-unes. Pour le secteur primaire, les jeunes peuvent s’intéresser aux métiers d’agriculteurs biologiques, pépiniéristes où d’horticulteur. Au niveau secondaire, ils peuvent être aussi des recycleurs de déchets, des producteurs de bioénergie, des producteurs de foyers améliorés, des maitres composteurs. Et enfin, dans le secteur tertiaire, ils peuvent développer des activités de guide écotouristique, de paysagiste, de gestionnaire de la bourse de déchet, d’éco-constructeur, de technico-commercial en énergie renouvelable, de conseiller en finance verte, de spécialiste en marketing et publicité verte, de gestionnaire écotouristique et d’auditeur énergétique.

Au cours de la journée, les participants ont appris différentes techniques de rédaction et montage de projets verts. A la suite, selon la présidente de l’Iam, l’ensemble des projets seront soumis au Fonds pour l’environnement mondial.