Santé: Le Rotaract fait des dons en vivres et médicaments pour soulager des enfants atteints de drépanocytose

Les  membres du Rotaract heureux d'offrir des vivres et non vivres au centre de santé. (Ph: Dr)
Les membres du Rotaract heureux d'offrir des vivres et non vivres au centre de santé. (Ph: Dr)
Les membres du Rotaract heureux d'offrir des vivres et non vivres au centre de santé. (Ph: Dr)

Santé: Le Rotaract fait des dons en vivres et médicaments pour soulager des enfants atteints de drépanocytose

Le 27/03/23 à 13:39
modifié 27/03/23 à 16:16
Le Rotaract club Abidjan-Cocody veut prendre part active à la lutte contre la drépanocytose en Côte d’Ivoire. Ce club service a décidé d’offrir des vivres et des médicaments d’une valeur de 1 million 500 mille de FCfa au Centre Saint Jean de Dieu, à l’occasion de la 2e édition de « Amt forever ».

C'est une action en faveur des enfants atteints de la drépanocytose. La remise des don s’est déroulée le 25 mars 2023, à Abidjan - Port-Bouët.

Tayoro Hilary David, présidente du Rotaract club Abidjan-Cocody, a expliqué que ce don en faveur des enfants atteints de cette pathologie s’inscrit en hommage à leur amie décédée de la maladie il y a de cela deux ans. Elle note que l’objectif est de sensibiliser au maximum la population à la drépanocytose tout en permettant d’identifier quelques symptômes. « Ces médicaments pourront aider le centre à prendre en charge les enfants malades », a-t-elle indiqué.

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Les parents des enfants malades ont pris part à une conférence animée par le Professeur Méité N’Dogomo, agrégé d’hématologie au service d’hématologie du Chu de Cocody, sur cette pathologie.

Selon le Professeur Méité N’Dogomo qui cite l’Oms, environ 300 mille enfants naissent de la drépanocytose chaque année dans le monde. Il a invité les populations à dépister tôt leurs enfants « dépistage néonatal » pour une prise en charge rapide afin d’éviter certaines complications.

Le Professeur Méité N’Dogomo a indiqué que cette maladie génétique est une anomalie du globule rouge. Diagnostiqué vite, le sujet peut vivre longtemps. Il a surtout déconseillé à un sujet drépanocytaire d’avoir un enfant avec un conjoint qui porte l’anomalie de cette maladie car, dit-il, « il y a un risque d’avoir un enfant qui a une forme majeure de la drépanocytose ».

Le Centre Saint Jean de Dieu prend en charge 200 adultes et 60 enfants drépanocytaires.



Le 27/03/23 à 13:39
modifié 27/03/23 à 16:16