Vih à un stade avancé : Un atelier pour améliorer le diagnostic de deux pathologies opportunistes


VIH à un stade avancé, des superviseurs des activités de soins aux patients infectés formés
VIH à un stade avancé, des superviseurs des activités de soins aux patients infectés formés
VIH à un stade avancé, des superviseurs des activités de soins aux patients infectés formés

Vih à un stade avancé : Un atelier pour améliorer le diagnostic de deux pathologies opportunistes

Le 01/04/23 à 10:45
modifié 01/04/23 à 13:22
L’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire en collaboration avec le PNLS et le PNLT a organisé un atelier de formation de 18 prestataires de soins à la supervision des activités de prise en charge (microbiologie et clinique) aux patients infectés par le VIH à un stade avancé.

L’activité s’est déroulée, le 28 mars 2023, à la salle de conférence de l’IPCI site de Cocody. Selon Prof Mireille Dosso, cet atelier vise à améliorer le diagnostic de deux pathologies opportunistes associant une maladie bactérienne (Tuberculose) et une maladie parasitaire (Cryptococcose) dans la prise en charge du VIH/SIDA. « C’est important d’avoir une idée de l’association de ces deux pathologies et que nous diagnostiquons les formes asymptomatiques afin d’apprécier l’ampleur du problème pour organiser la lutte », a insisté le Prof Mireille Dosso.

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En effet, il s’agit d’un atelier d’orientation des formateurs qui ont été sélectionnés pour conduire la supervision de la mise en œuvre de l’offre du paquet de soin aux patients. Ces patients sont en situation de maladie avancée dans 40 établissements sanitaires du grand Abidjan et 20 établissements sanitaires de l’intérieur du Pays. Il faut signaler que ces établissements bénéficient de l’appui des partenaires techniques de mise en œuvre de CDC et de USAID.

En vue de s’assurer de l’effectivité du bon usage de ces tests et garantir une collecte efficace des données, IPCI, le PNLT et le PNLS forment pendant trois (03) jours des formateurs. Ces derniers auront la charge de superviser l’offre du paquet de soins aux patients IVSA y compris les activités de tests sur les 60 sites.

Le Prof N’Guessan Raymond, Chef d’unité des Mycobactéries Tuberculeuses et Atypiques, formateur principal, a présenté les opportunités de l’usage de outils, les procédures et principes d’utilisation des tests (TB LAM et CrAg)

Selon lui, à l’intersection des deux grands programmes PNLS et PNLT (Programme National de Lutte contre le SIDA et le Programme National de Lutte contre la Tuberculose), il y a une population particulière de malades. C’est chez ces malades l’on veut faire une intervention rapide de détection de la tuberculose et la Cryptococcose. « Ce sont, selon Oms, les deux principales causes de morbidité et la mortalité élevée chez les personnes à un stade avancé de VIH/SIDA (35% TB et Cryptococcose 18 %).

Il faut signaler que selon Spectrum 2022, la prévalence du VIH donne en 2021, 1,94% avec 8837 décès dont 47% femmes et 4% d’enfants de 0 à 14 ans. Les nouvelles infections par le VIH en 2021, s’élève à 5600 avec 63% de femmes.

« Il était important de rappeler aux formateurs qui vont faire la supervision, de s'approprier le contexte dans lequel s’inscrit ce projet de soins. », a souligné Dr Eboumou Fulgence, médecin infectiologue, en charge la coordination de la mise en œuvre des offres du paquet des soins des patients vivants avec le VIH/SIDA en Côte d’Ivoire

Il faut noter que la persistance de l’infection à VIH/SIDA depuis 30 ans et des infections associées telles que les infections sexuellement transmissibles (IST), tuberculose et les infections opportunistes (IO) posent un véritable problème de développement dans les pays africains au sud du Sahara.

Source : Sercom



Le 01/04/23 à 10:45
modifié 01/04/23 à 13:22