14e Conférence des Présidents d’Assemblées Afrique de l’Apf à Abidjan : Les questions sécuritaires et politiques au centre des débats
Le président de l’Apf section Afrique a toutefois relevé que cette Conférence se tient à Abidjan dans un contexte politique préoccupant en Afrique. «La tenue des récentes réunions des chefs d’État de la Cedeao, de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (Ceeac) et de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) ou d’autres organisations régionales nécessitent que les parlementaires de notre région s’y intéressent. Nous continuons de suivre avec beaucoup d’attention l’évolution de la situation politique dans la zone sahélo-sahélienne. Les évènements récents dans cette zone touchent plusieurs pays dont les Parlements sont membres de notre Assemblée. Il s’agit là d’un défi pour la communauté francophone », a soutenu Faustin Boukoubi, premier vice-président aussi de l’Apf. Croyant à une Assemblée parlementaire francophone des solutions pour l’Afrique, le Président Boukoubi a également remercié la présence des Parlements lusophones qui marquent le début de leur appartenance à l’Apf. La présidente de l’Assemblée nationale de France, Yaël Braun-Pivet, et présidente de la section française de l’Apf s’est réjouie de la tenue de cette rencontre à Abidjan. Elle a expliqué sa présence à cette conférence pour son attachement à l’Afrique. Yaël Braun-Pivet a dit que la francophonie doit s’adapter aux réalités nouvelles du monde. À son tour, Bruno Fuchs, Secrétaire général parlementaire de l’Apf a salué la présence des parlements du Burkina Faso, Mali et autres présents à cette cérémonie. Quant au président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo, également président de la section Apf Côte d’Ivoire, il a affirmé que leur organisation doit passer des principes à l’action. « L’espace francophone doit se donner les moyens de créer un espace d’échanges aussi bien économique que commercial. La mobilité des hommes de cet espace doit être une évidence », a-t-il souhaité.
Estimant que l’Apf a besoin de revisiter ses textes à l’effet de répondre aux nouvelles préoccupations nées de générations nouvelles et de contextes nouveaux. À savoir les préoccupations des jeunes. «Il faut que l’Apf ne soit pas seulement un moyen de rencontre, mais que nous puissions élaborer une matrice d’actions qui, au bout, fait de l’Apf un vrai instrument de rapprochement», a invité le président Adama Bictogo. Qui a souhaité plein succès aux travaux qui s’achèvent aujourd’hui.