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Guinée : Le Colonel Doumbouya acculé par les Américains
“Nous sommes impatients de célébrer la démocratie guinéenne en janvier 2025”. C’est en ces termes que l’Ambassade des États-Unis a réagi à la colère du gouvernement de transition exprimée deux jours plutôt, suite au lancement le 31 mars 2023 par la mission diplomatique américaine en Guinée, d’un compte à rebours pour le retour à l’ordre constitutionnel normal.
Loin de faire reculer les Américains, la protestation du gouvernement de transition semble avoir eu l’effet contraire. Parce que les clarifications de l’ambassade américaine est plutôt une confirmation de la volonté des États-Unis de voir le chronogramme être respecté.
C’est en cela que dans sa réponse, l’ambassadeur déclare : « Le compte à rebours vers la démocratie a été créé pour célébrer le processus de transition et le jour où l’ordre constitutionnel sera rétabli en Guinée ».
Cette polémique avec les Américains vient briser un peu le répit dont bénéficiait le gouvernement depuis l’épisode du rejet par la Commission de Cedeao des résultats du dialogue politique initié et conduit par le Colonel Mamadi Doumbouya.
La pression américaine est d’autant plus forte que l’engagement de Washington d’accompagner financièrement les autorités guinéennes de transition. D’aucuns ont vu dans cette annonce, une menace des Américains de priver la junte de son appui technique et financière en cas de non-respect des engagements pour un retour à un pouvoir civil.
C’est en cela que dans sa réponse, l’ambassadeur déclare : « Le compte à rebours vers la démocratie a été créé pour célébrer le processus de transition et le jour où l’ordre constitutionnel sera rétabli en Guinée ».
Cette polémique avec les Américains vient briser un peu le répit dont bénéficiait le gouvernement depuis l’épisode du rejet par la Commission de Cedeao des résultats du dialogue politique initié et conduit par le Colonel Mamadi Doumbouya.
La pression américaine est d’autant plus forte que l’engagement de Washington d’accompagner financièrement les autorités guinéennes de transition. D’aucuns ont vu dans cette annonce, une menace des Américains de priver la junte de son appui technique et financière en cas de non-respect des engagements pour un retour à un pouvoir civil.