Filière Cajou : Le ministre camerounais de l’agriculture ouvre la réunion des experts du Cicc à Abidjan
En prélude à la réunion du Conseil des ministres du Conseil Internationale Consultatif du Cajou (Cicc) qui s’est tenue le jeudi 6 avril, le ministre camerounais de l'Agriculture et du Développement rural a lancé les travaux des experts de cette institution, le mercredi 5 avril 2023, dans la capitale économique ivoirienne.
Cette rencontre qui a mobilisé des spécialistes de l'anacarde venus des 11 pays membres ainsi que des partenaires techniques et financiers a été la tribune choisie par Gabriel Mbairobe, le président sortant du Cicc pour rappeler les défis à relever par les producteurs africains du Cajou.
« C'est une session importante qui se tient à un moment crucial de la vie de notre institution. Le Cicc regroupe 11 pays membres qui représentent 80 % de la production mondiale. Malheureusement, ces 11 pays ne bénéficient que de 20 % des retombées de la chaîne de valeur du cajou. Il était, donc, grand temps de mener la réflexion de manière, non seulement, à accroître les revenus mais, également, à faire profiter aux producteurs des retombées de la chaîne de valeur du cajou », a déclaré.
Aussi, le ministre camerounais a salué la décision des structures ivoiriennes en charge de la filière Cajou d'organiser ces assises concomitamment avec le Salon international des équipements et des Technologies de transformation d'anacarde (Sietta). « La Côte d'Ivoire a pris l'heureuse initiative de coupler la session du Cicc avec le Sietta. Ceci donne l'occasion aux différents partenaires de s'asseoir ensemble pour discuter des opportunités, mettre en place une synergie d'actions pour faire de l'Afrique, le moteur et le siège du cajou », a-t-il suggéré.
Et d’ajouter que la session va plancher sur 4 points importants. Faire la revue des résolutions adoptées, en 2021, lors de la 4e session tenue à Yaoundé ; valider le plan stratégique 2023 - 2027 de l'institution; arrêter le budget de travail annuel 2023 et opérationnaliser les 3 commissions techniques mises en place par les États membres.
« Je remercie le peuple ivoirien, le président Alassane Ouattara et le Premier ministre Patrick Achi qui ont permis la tenue en Côte d'Ivoire de la 5e session du Conseil international consultatif du cajou », a conclu le collaborateur du président Paul Biya.
Pour sa part, Dr Adama Coulibaly, le Directeur général du Conseil du coton et de l'anacarde qui représentait Kobenan Kouassi Adjoumani, le ministre d'État, ministre de l'Agriculture et du développement rural de la Côte d'Ivoire, s'est félicité de la détermination de l'ensemble des acteurs à faire du CICC un outil pour la résilience de la filière cajou en Afrique.
Le Secrétaire exécutif du Cicc a pour missions entre autres, l'élaboration, la mise en œuvre de la politique générale et la stratégie définies par le Conseil des Ministres des États membres, assurer la gestion administrative, financière et juridique du Cicc.
Fondé le 18 novembre 2016, à Abidjan, cette organisation a pour objectif de créer un cadre de concertation ainsi que des synergies entre les États membres, pour une filière anacarde durable.
Infos sercom
« C'est une session importante qui se tient à un moment crucial de la vie de notre institution. Le Cicc regroupe 11 pays membres qui représentent 80 % de la production mondiale. Malheureusement, ces 11 pays ne bénéficient que de 20 % des retombées de la chaîne de valeur du cajou. Il était, donc, grand temps de mener la réflexion de manière, non seulement, à accroître les revenus mais, également, à faire profiter aux producteurs des retombées de la chaîne de valeur du cajou », a déclaré.
Aussi, le ministre camerounais a salué la décision des structures ivoiriennes en charge de la filière Cajou d'organiser ces assises concomitamment avec le Salon international des équipements et des Technologies de transformation d'anacarde (Sietta). « La Côte d'Ivoire a pris l'heureuse initiative de coupler la session du Cicc avec le Sietta. Ceci donne l'occasion aux différents partenaires de s'asseoir ensemble pour discuter des opportunités, mettre en place une synergie d'actions pour faire de l'Afrique, le moteur et le siège du cajou », a-t-il suggéré.
Et d’ajouter que la session va plancher sur 4 points importants. Faire la revue des résolutions adoptées, en 2021, lors de la 4e session tenue à Yaoundé ; valider le plan stratégique 2023 - 2027 de l'institution; arrêter le budget de travail annuel 2023 et opérationnaliser les 3 commissions techniques mises en place par les États membres.
« Je remercie le peuple ivoirien, le président Alassane Ouattara et le Premier ministre Patrick Achi qui ont permis la tenue en Côte d'Ivoire de la 5e session du Conseil international consultatif du cajou », a conclu le collaborateur du président Paul Biya.
Pour sa part, Dr Adama Coulibaly, le Directeur général du Conseil du coton et de l'anacarde qui représentait Kobenan Kouassi Adjoumani, le ministre d'État, ministre de l'Agriculture et du développement rural de la Côte d'Ivoire, s'est félicité de la détermination de l'ensemble des acteurs à faire du CICC un outil pour la résilience de la filière cajou en Afrique.
Le Secrétaire exécutif du Cicc a pour missions entre autres, l'élaboration, la mise en œuvre de la politique générale et la stratégie définies par le Conseil des Ministres des États membres, assurer la gestion administrative, financière et juridique du Cicc.
Fondé le 18 novembre 2016, à Abidjan, cette organisation a pour objectif de créer un cadre de concertation ainsi que des synergies entre les États membres, pour une filière anacarde durable.
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