Le Conseil du coton et de l’anacarde (Cca) a organisé un panel le 6 avril 2023, à la salle François Lougah, sur l’assurance dans ce secteur agricole.

C’était dans le cadre de la 4e édition du Salon international des équipements et des technologies de la transformation de l’anacarde (Sietta) tenue les 6, 7 et 8 avril 2023, au palais de la culture Bernard Dadié de Treichville.

Animé par le directeur général adjoint (Dga) du Conseil du coton et de l’anacarde, Berté Mamadou, le président de l’Interprofession de l’anacarde, Soro Bêh et le directeur général de Leadway assurance, Tiornan Coulibaly, cette tribune a permis aux panélistes d’échanger sur le thème : « Comment protéger les acteurs de la filière anacarde des risques liés à leurs activités ? »

Berté Mamadou, le Dga du Conseil du coton et de l’anacarde, a rassuré les producteurs venus nombreux que le conseil a le souci permanent de leur mieux-être. Il a souligné l’importance de l’assurance tant pour les producteurs que pour toute la chaîne de valeur de l’anacarde, notamment les acheteurs et transformateurs.

« Nous devons, avec les producteurs, acheteurs et usiniers, identifier les zones à risque qui demandent à être explorées en vue de trouver des solutions d’assurance adéquates », a lancé Berté Mamadou à l’endroit du responsable de la maison d’assurance, Tiornan Coulibaly.

Cette compagnie a fait des propositions pour une couverture des acteurs de la filière en assurance vie et en assurance non vie.

Le président de l’Interprofession, Soro Bêh, a indiqué que l’assurance tient une place de choix dans son programme stratégique visant à renforcer les capacités des acteurs sur toute la chaîne de valeur, de sorte à rendre pérennes leurs activités et contribuer au développement durable de la filière. Il a exprimé son adhésion à l’idée de mettre en place une assurance pour le secteur agricole, particulièrement pour les acteurs de la filière anacarde, à un coût raisonnable.

Pour sa part, le directeur général de Leadway assurance a rassuré les producteurs que sa compagnie a une offre complète déjà expérimentée dans le secteur agricole ivoirien, notamment dans la filière cacao.

« On a besoin, où que l’on soit, d’une couverture d’assurance. Lorsque vous avez une activité saisonnière qui vous procure un revenu pour vivre toute l’année, tout ce qui peut vous arriver comme risque peut amenuiser drastiquement votre capacité de production », a déclaré Tiornan Coulibaly.

Il a assuré que sa compagnie ne venait pas avec des idées préconçues mais voulait trouver, ensemble avec les acteurs de la filière, des moyens de mettre en place une assurance profitable pour eux.

Après que le directeur technique, Samuel Gabri, a présenté les différentes offres pour couvrir à la fois les risques liés à la personne (santé, invalidité, après vie, etc.), ceux liés à la production (feu de brousse, vol, vandalisme, intempérie, etc.) et les risques liés au transport de la production, les acteurs de la filière ont montré un réel engouement pour cette assurance agricole.

Firmin NDri Bonfils