Financement du développement des pays: Ahoua N’Doli Théophile partage son expertise en France

L’inspecteur général d’État, Ahoua N’Doli Théophile (à gauche), a pris part à la Semaine sur le financement du développement. (Ph: Dr)
L’inspecteur général d’État, Ahoua N’Doli Théophile (à gauche), a pris part à la Semaine sur le financement du développement. (Ph: Dr)
L’inspecteur général d’État, Ahoua N’Doli Théophile (à gauche), a pris part à la Semaine sur le financement du développement. (Ph: Dr)

Financement du développement des pays: Ahoua N’Doli Théophile partage son expertise en France

Le 12/04/23 à 14:52
modifié 12/04/23 à 14:52
L’inspecteur général d’État, Ahoua N’Doli Théophile, a pris part à la semaine sur le financement du développement organisée par le ministère français de l’Économie et des Finances, la Banque de France et la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi), le 4 avril, à Paris.

Selon une note de l’Inspection générale d’État reçue par Fraternité Matin, cette rencontre a été l’occasion pour Ahoua N’Doli Théophile d’animer plusieurs thèmes, notamment: « Existe-t-il un risque d’une nouvelle crise mondiale de dette ?, La fragmentation de l’aide au développement et L’aide publique au développement est-elle vraiment efficace ?

Pour ce qui concerne la thématique de la fragmentation du financement public à destination des pays en développement, la Ferdi indique qu’elle apparaît comme une caractéristique essentielle de l’architecture financière internationale. Aussi a-t-il été question, au cours des débats, d’explorer les raisons de la prolifération des institutions et fonds divers ainsi que ses conséquences en termes d’efficacité qui ne sont pas toutes positives.

Les panélistes se sont donc employés à recenser les diverses initiatives visant à réduire les inconvénients de la fragmentation des financements, à rechercher une plus grande transparence, à réformer les institutions multilatérales, à coordonner les bailleurs.

A cet effet, il a été proposé la création d’un lieu d’analyse, de partage, de construction de pensée commune, alimenté par l’information « scientifique » et une évaluation comparative en profondeur, qui réunirait contributeurs et receveurs.

Ces assises qui étaient à l’actif de la Chaire de la Ferdi sur l’architecture internationale du financement du développement ont été organisées en prélude au sommet de Paris de juin sur le financement du développement des pays vulnérables.

La Ferdi explique que c’est l’annonce faite par le Président de la République française d’un sommet qui se tiendra à Paris sur le financement des pays vulnérables visant l’adoption d’un pacte financier avec ces pays qui a conduit la Chaire Aifd à adapter, accélérer et amplifier son programme.

Agnès Benassy Queré, sous-gouverneur de la Banque de France; Bruno Cabrillac, directeur général adjoint des Études et des Relations internationales de la Banque de France; Alain Le Roy, ancien secrétaire adjoint de l’Onu chargé du maintien de la paix; Tertus Zongo, ancien Premier ministre du Burkina, ont pris part, aux côtés de l’inspecteur général d’État, aux travaux de cette rencontre.

Plusieurs ministres africains de l’Économie et des Finances, des professeurs venus de prestigieuses universités (Clermont-Ferrand, Boston, Berkeley, Glasgow, etc.) et des experts de la Banque mondiale et de l’Ocde ont également participé aux débats.

Dès sa création, la Ferdi a fait du financement international du développement son programme prioritaire. Elle a parallèlement effectué de nombreux travaux sur la vulnérabilité des pays, ses différentes formes...


Le 12/04/23 à 14:52
modifié 12/04/23 à 14:52