Littérature: "La dernière page'', le livre qui dépeint les maux qui minent l’école
En partenariat avec l’Institut français de Côte d’Ivoire et les Éditions Éburnie, l’association Point de Lecture a organisé à Abidjan-Plateau, le 12 avril, son 178e café littéraire autour du livre « La dernière page », un récit de 174 pages de Ferdinand Kadjané. Cette œuvre est parue aux Éditions Éburnie.
Fidèle à ses principes, Ferdinand Kadjané, inspecteur principal option éducation, retrace, de façon crue, la vie dans les écoles et plus précisément dans les établissements secondaires : grossesses, Vih-Sida, harcèlement sexuel et autres maux qui minent le système éducatif.
L'écrivain nous amène dans l’univers des élèves de Côte d’Ivoire. L’inspecteur d’éducation vit au quotidien auprès des élèves et témoigne de ce qu’il a vécu.
Dans cette œuvre, le personnage Djamala, jeune émérite professeur d’anglais, se plaît à abuser de ses élèves qu’il considère comme des gibiers à accrocher à son tableau de chasse. Ce comportement qu’il a adopté, depuis son plus jeune âge et conservé jusque dans cette petite cité dans laquelle les jeunes élèves, en proie à la misère, succombent facilement à la tentation.
Pire, Zagol, le patron de l’établissement qui est censé être le garant moral de son entreprise et protéger ses élèves contre ces abus, est celui-là même par qui vient le scandale. Finalement, Djamala, après ses nombreuses escapades qu’il prenait sûrement pour des prouesses, finit par choper le virus du Sida.
L'écrivain nous amène dans l’univers des élèves de Côte d’Ivoire. L’inspecteur d’éducation vit au quotidien auprès des élèves et témoigne de ce qu’il a vécu.
Dans cette œuvre, le personnage Djamala, jeune émérite professeur d’anglais, se plaît à abuser de ses élèves qu’il considère comme des gibiers à accrocher à son tableau de chasse. Ce comportement qu’il a adopté, depuis son plus jeune âge et conservé jusque dans cette petite cité dans laquelle les jeunes élèves, en proie à la misère, succombent facilement à la tentation.
Pire, Zagol, le patron de l’établissement qui est censé être le garant moral de son entreprise et protéger ses élèves contre ces abus, est celui-là même par qui vient le scandale. Finalement, Djamala, après ses nombreuses escapades qu’il prenait sûrement pour des prouesses, finit par choper le virus du Sida.
Selon Koffi Koffi, secrétaire exécutif de Point de Lecture, c’est vrai que l’écrivain n’a pas pour vocation de proposer des solutions. Mais, il a touché du doigt des maux qui minent le système scolaire ivoirien. « Le débat a été instructif. Nous avons échangé sur les thèmes mis en exergue par l’auteur dans ce livre », a-t-il fait savoir.
Tout en indiquant que des pistes de solutions ont été proposées par des participants, notamment le réveil des parents dans l’éducation de leurs enfants afin de leur inculquer les valeurs de moralité et de respect. La lutte contre la tricherie à l’école doit être le cheval de bataille de toute la communauté éducative.