Santé : lutte contre la précarité menstruelle
Pour le commissaire général Khady Cissé, sage-femme et présidente du comité d’organisation, la précarité menstruelle a un impact négatif sur la santé, l’éducation et le bien-être des femmes et des jeunes filles. A l’en croire, elle peut entrainer des infections, des absences scolaires et des préjudices psychologiques. C’est pourquoi invite les uns et les autres à agir au plus vite pour trouver une solution idoine à cette situation.
« Le but de cette conférence est de mobiliser des fonds pour lutter contre la précarité menstruelle. Nous devons travailler ensemble pour identifier les besoins ainsi que les obstacles afin de trouver des solutions durables pour aider les personnes touchées », a expliqué le commissaire général.
Selon elle, les fonds récoltés seront utilisés pour fournir des produits menstruels de base, mettre en place des programmes d’éducation et de sensibilisation pour soutenir les organisations locales qui travaillent dans ce domaine. Outre la Côte d’Ivoire, les pays participants sont le Cameroun, le Bénin, le Sénégal, le Niger, le Gabon, le Burkina Faso, la Guinée Conakry, le Marco et Madagascar.
Selon un rapport du Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef), 66% des jeunes filles ne disposent pas d’une bonne information sur la menstruation avant d’y être confrontées, ce qui rend l’expérience négative, et parfois traumatisante. Concernant l’éducation, une fille sur dix ne va pas à l’école pendant le cycle menstruel ce qui correspond d’après certaines estimations, à 20% du temps scolaire perdu sur une année.
Le thème retenu pour cette édition est : « Rompre le silence de la précarité menstruelle ».