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San-Pedro :L’Ong « Mon enfant, mon futur » en soutien aux groupes scolaires Baba 3 et 4
En effet, l’Ong a soumis les élèves à une visite médicale systématique. Elle a également offert à la cantine desdites écoles des vivres composés de dix sacs de riz et d’un carton de conserves.
« Mon enfant, mon futur » vise ainsi la promotion des droits de l’enfant en milieu scolaire, conformément à la convention relative aux droits de l’enfant, telle qu’adoptée par l’Assemblée générale des Nations-Unies, en novembre 1989.
A cette occasion, l’Ong a sensibilisé les élèves du Groupe scolaire, sur leurs droits et devoirs. Aussi, ont-ils bénéficié d’une séance de déparasitage gratuit.
Selon Dr Attry Kouassi Daniel, président de l’Ong « Mon enfant, mon futur », l’initiative vaut son pesant d’or. D’autant plus qu’elle participe au bon rendement des enfants à l’école, en luttant contre la faim en leur sein, et contre la croissance de l’absentéisme dû à la survenue de maladies opportunistes.
Il a indiqué que cette action s’inscrit dans la phase pilote de la mise en œuvre d’un vaste projet. Elle intervient suite à celle du Groupe scolaire annexe du quartier Séwéké de San-Pedro, en févier dernier. Et constitue la deuxième des trois opérations programmées cette année, par l’Ong « Mon enfant, mon futur ».
Pour sa part, Dr Hyacinthe Atsin, médecin chef du Service de santé scolaire et universitaire-santé des adolescents et jeunes (Sssu-Saj) de San-Pedro, s’est dit satisfait de l’implication de l’Ong dans la prise en charge de la santé des élèves de la ville.
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Tant la visite médicale consiste à détecter chez ces derniers, des handicaps sensoriels ou physiques, susceptibles d’entraver le déroulement de leurs scolarisations, a-t-il précisé.
A en croire Dr Atsin, les affections fréquemment révélées sont les caries dentaires, et les hernies inguinales. Selon lui, la dernière cité est généralement due à une défaillance au niveau de la zone herniaire et éventuellement au fait que ces enfants font involontairement du sport à l’excès. Soit en s’amusant, soit à travers des corvées. Il y a ajouté à cela, le fait qu’ils portent régulièrement des charges lourdes qui leurs entrainent énormément de pression au bas de l’abdomen, notamment des sceaux d’eau, a confié le spécialiste.