Accès à l’eau potable : Des localités de Bondoukou invitées à entretenir les ouvrages hydrauliques
Dans un argumentaire agencé face au jury, Antoinette Akoua Koua a relevé que les problèmes liés à l'eau potable sont devenus un enjeu économique, politique et social depuis les années 70.
Même si elle précise que de nombreuses rencontres internationales ont eu lieu dans le but de trouver des solutions, ces problèmes, relève le docteur, sont imputables aux ouvrages hydrauliques qui sont généralement mal gérés par les populations rurales.
« La mauvaise gestion de ces ouvrages par la communauté pousse les populations en général et en particulier les femmes à se tourner vers les marigots pour s'approvisionner parce que les puits villageois sont à 80% mal entretenus donc, délaissés », précise-t-elle.
Face à cette situation, elle propose que « les aspects culturels, économiques et sociaux soient pris en compte dans la réalisation des projets ».
Professeur Baha Bi Youzan, son encadreur, a, pour sa part, noté que cette question de gestion des infrastructures hydrauliques nécessite une sensibilisation des populations. « Pour moi, c’est une question d’éducation, de sensibilisation de la population à l’utilisation de tout ce que l’Etat a mis à leur disposition comme investissement », a-t-il soutenu.