Accès à l’eau potable : Des localités de Bondoukou invitées à entretenir les ouvrages hydrauliques

Docteur en sociologie, la Sous-préfète d’Attobrou, Antoinette Akoua Koua (au centre), a plaidé pour un entretien continu des ouvrages hydrauliques à Bondo et Laoudi-Bâ. (Ph: Dr)
Docteur en sociologie, la Sous-préfète d’Attobrou, Antoinette Akoua Koua (au centre), a plaidé pour un entretien continu des ouvrages hydrauliques à Bondo et Laoudi-Bâ. (Ph: Dr)
Docteur en sociologie, la Sous-préfète d’Attobrou, Antoinette Akoua Koua (au centre), a plaidé pour un entretien continu des ouvrages hydrauliques à Bondo et Laoudi-Bâ. (Ph: Dr)

Accès à l’eau potable : Des localités de Bondoukou invitées à entretenir les ouvrages hydrauliques

Le 23/04/23 à 19:22
modifié 23/04/23 à 19:36
Soutenant sa thèse unique de doctorat à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, le 19 avril 2023, la Sous-préfète d'Attobrou, dans le département d’Agboville, Antoinette Akoua Koua, a donné sa vision sur l'accès à l'eau potable dans le nord-est de la Côte d’Ivoire.

Désormais docteur en sociologie pour avoir reçu la mention « très honorable » du jury, ce sont les localités de Bondo et de Laoudi-Bâ qui l’ont intéressée au cours de son étude. D’où le thème : « Gestion communautaire des ouvrages d’hydraulique villageoise et problématique de l’accès à l’eau potable en milieu rural ivoirien : cas des localités de Bondo et de Laoudi-Bâ dans le département de Bondoukou ».

Dans un argumentaire agencé face au jury, Antoinette Akoua Koua a relevé que les problèmes liés à l'eau potable sont devenus un enjeu économique, politique et social depuis les années 70.

La Sous-préfète d'Attobrou, Antoinette Akoua Koua, lors de sa soutenance. (Ph: Dr)
La Sous-préfète d'Attobrou, Antoinette Akoua Koua, lors de sa soutenance. (Ph: Dr)



Même si elle précise que de nombreuses rencontres internationales ont eu lieu dans le but de trouver des solutions, ces problèmes, relève le docteur, sont imputables aux ouvrages hydrauliques qui sont généralement mal gérés par les populations rurales.

« La mauvaise gestion de ces ouvrages par la communauté pousse les populations en général et en particulier les femmes à se tourner vers les marigots pour s'approvisionner parce que les puits villageois sont à 80% mal entretenus donc, délaissés », précise-t-elle.

Face à cette situation, elle propose que « les aspects culturels, économiques et sociaux soient pris en compte dans la réalisation des projets ».

Professeur Baha Bi Youzan, son encadreur, a, pour sa part, noté que cette question de gestion des infrastructures hydrauliques nécessite une sensibilisation des populations. « Pour moi, c’est une question d’éducation, de sensibilisation de la population à l’utilisation de tout ce que l’Etat a mis à leur disposition comme investissement », a-t-il soutenu.



Le 23/04/23 à 19:22
modifié 23/04/23 à 19:36