« Pyramide 2023 : demain est déjà né »: Siandou Fofana salue une « œuvre iconique pour le tourisme »
La cérémonie de restitution des travaux de « Pyramide 2023 : demain est déjà né » redonne vie à cet édifice construit par l’architecte Rinaldo Olivieri, avec le concours de son homologue ivoirien, Raymond Aka Adjo, entre 1968 et 1973, dans le style brutaliste. C’est l’un des premiers édifices de grande hauteur érigés dans la commune du Plateau.
Le président de la Cop 15, Alain-Richard Donwahi, a, pour sa part, exprimé sa satisfaction quant au fait « que la culture puisse s’exprimer ainsi sur un immeuble [...] qui a toute une histoire ». Il a appelé à d’autres initiatives de ce genre. A son tour, le ministre de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme, Bruno Koné, a expliqué le rôle joué par son département ministériel pour la réussite du projet et a félicité tous ceux qui ont travaillé sur le site, tout en les invitant à faire de nouvelles propositions pour d’autres espaces dans le district d’Abidjan.
La ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, par ailleurs présidente de la cérémonie, a, elle, dit sa fierté de participer « à ce moment unique sur le plan culturel et de contribuer à écrire [...] une autre belle histoire pour notre pays » à travers ce projet. « Cette exposition est le reflet de notre diversité, de cette Côte d’Ivoire qui nous est chère, hospitalière, terre de créativité, de découverte, de métissage, de brassage culturel», a-t-elle ajouté.
Le député-maire du Plateau, Jacques Gabriel Ehouo, a remercié les initiateurs, architectes, artistes, partenaires et donateurs qui ont rendu ce projet possible.
Pour lui, « ces travaux qui donnent au paysage urbain de notre commune un autre visage s’intègrent parfaitement dans la dynamique de la Smart City que nous sommes en train d’impulser au Plateau ». Otto Lemon, concepteur et directeur artistique et Élisabeth Saad, responsable du mécénat et des relations avec les institutions, ont justifié leur « folie » d’embellissement par le besoin de « donner un autre éclat et de rendre hommage à ce bâtiment magnifique qui les fascine depuis l’enfance, mais aussi de contribuer au décloisonnement de l’art contemporain en Côte d’Ivoire ».
Pour rappel, les travaux qui s’étaient étendus du 1er au 19 avril ont été réalisés par des architectes et artistes tels qu’Issa Diabaté, Dourone, Amah Cynthia Dongo, Katre, Pascal Konan, Annick Lia et par des étudiants de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac).