L’Institut national de la statistique (Ins) a organisé le 27 avril 2023, à l’hôtel Ivotel à Abidjan-Plateau, un atelier pour informer les groupements et faitières du secteur ivoirien des bâtiments et travaux publics (Btp) relativement au processus de rénovation de l’Indice avancé des Btp (Iabtp) lancé depuis janvier dernier.

À l’occasion, le directeur général de l’Ins, N’Guessan Doffou Gabriel, a expliqué que la nécessité d’adaptation de l’Iabtp vient de ce que le secteur est en constante croissance depuis 2011, tant au niveau de la production, la distribution que la consommation des matériaux, rendant ainsi obsolète l’échantillon actuel.

« Sa part dans le Produit intérieur brut (Pib) de la Côte d'Ivoire est passée de 4,5% en 2015 à 5,5% en 2019. En outre, il a enregistré une croissance de 8,3% en 2021. Le secteur a ainsi enregistré au cours des dernières années, des mutations assez importantes en lien avec l’installation de nouvelles unités de production des matériaux de construction de base, et l’apparition de nouveaux matériaux de construction couramment utilisés dans les principaux chantiers », a-t-il précisé.

N’Guessan Doffou Gabriel a également indiqué que « les travaux de cette rénovation de l’indicateur démarrés en début de cette année, ont abouti à un échantillon de 154 sociétés dont 115 entreprises productrices de matériaux de construction et 39 commerciales ».

Au dire du Dg de l’Ins, l’étape suivante consiste donc à présenter les résultats des travaux antérieurs aux acteurs des Btp et en la collecte de données auprès de cet échantillonnage d’entreprise.

Une franche collaboration attendue

Et compte tenu de ce qu’en accord avec les recommandations internationales, l’Iabtp rénové devra être publié dans des délais fixes, soit 45 jours au plus tard après chaque trimestre, N’Guessan Doffou Gabriel a sollicité une implication qualitative des acteurs du domaine concerné.

« À cet effet, l’Ins doit obtenir un bon taux de réponse lors des collectes des données que l’institut lancera auprès de ces entreprises », a-t-il lancé.

C’est en cela qu’il a jugé nécessaire qu’une plateforme de collaboration soit établie et maintenue entre son institution et les acteurs, fournisseurs principaux des données alimentant le calcul de l’indicateur.