Éducation nationale/Mariatou Koné : « Il n’y a plus d’agréments définitifs »
La ministre de l'Éducation nationale et de l'alphabétisation a ouvert, le 15 mai 2023, les assises de la Commission nationale de la carte scolaire de l'enseignement privé.
« Il est important de retenir que les accréditations délivrées aux établissements privés ne seront plus permanentes. Les établissements privés qui ne respectent pas les dispositions en vigueur se verront retirer leurs agréments. Les temps ont changé, il n’y a plus d’acquis définitif en ce qui concerne les accréditations », affirme Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation.
C’était à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des assises de la Commission nationale de la carte scolaire de l’enseignement privé (Cncsep) qu’elle a présidée, le 15 mai 2023, à l’Hôtel Prunelle de Jacqueville. Elle va s’étendre sur six jours.
Selon Mariatou Koné, pour relever le défi de l’accès à l’éducation des enfants, le système éducatif a besoin de l’appui du secteur privé afin de répondre à la demande croissante dans le cadre du partenariat entre l’État et le secteur privé. Mais au-delà de ce partenariat, a-t-elle insisté, les structures privées de formation ont l’obligation de se conformer aux exigences du cahier des charges de l’État en termes de qualité, d’efficacité et de performance.
Au nombre de ces exigences, la patronne de l’Éducation nationale ivoirienne a évoqué la qualité des infrastructures, des équipements, de l’environnement de travail et du personnel qui sont proposés par les promoteurs d’écoles privées.
« Chers membres du comité national, vous avez la responsabilité de sélectionner parmi les demandes les établissements qui répondent aux normes fixées par le ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation. Vous avez donc un travail à faire sans complaisance. Pensez aux enfants de Côte d’Ivoire, à vos propres enfants et éventuellement à vos petits-enfants. L’avenir des enfants de Côte d’Ivoire dépend du travail que vous allez faire aujourd’hui », a-t-elle exhorté.
La ministre a, en outre, déploré le fait qu’il existe un nombre important d’établissements qui ne répondent pas aux exigences. Elle a, par ailleurs, mis en garde contre les pratiques de fraude.
« J’exhorte les établissements qui acceptent les candidats aux examens d’autres établissements non autorisés à rompre définitivement avec cette pratique. Vous savez que nous savons. Il faut rompre avec cette pratique qui est peu honorable. Nous considérons que c’est de la tricherie », a martelé la ministre.
Mariatou Koné a, en outre, félicité les fondateurs dont les établissements répondent aux normes et contribuent à améliorer les performances de l’école ivoirienne avec le niveau réel des enfants. « Des établissements privés font la concurrence pour avoir le meilleur taux d’admis alors que les enfants n’ont pas le niveau. Ce n’est pas ce que nous voulons. Former le capital humain de la Côte d’Ivoire n’est pas un commerce », a-t-elle déploré.
Pour sa part, Diarra Mariam Touré, directrice de l’encadrement des établissements privés, a précisé que ces assises se tiennent après la réception des dossiers physiques des demandes d’agrément et la visite des établissements qui font l’objet de demande au titre de cette session 2023.
Il s’agit au total de 2 625 demandes qui seront examinées au cours de ces assises .
Selon Mariatou Koné, pour relever le défi de l’accès à l’éducation des enfants, le système éducatif a besoin de l’appui du secteur privé afin de répondre à la demande croissante dans le cadre du partenariat entre l’État et le secteur privé. Mais au-delà de ce partenariat, a-t-elle insisté, les structures privées de formation ont l’obligation de se conformer aux exigences du cahier des charges de l’État en termes de qualité, d’efficacité et de performance.
Au nombre de ces exigences, la patronne de l’Éducation nationale ivoirienne a évoqué la qualité des infrastructures, des équipements, de l’environnement de travail et du personnel qui sont proposés par les promoteurs d’écoles privées.
« Chers membres du comité national, vous avez la responsabilité de sélectionner parmi les demandes les établissements qui répondent aux normes fixées par le ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation. Vous avez donc un travail à faire sans complaisance. Pensez aux enfants de Côte d’Ivoire, à vos propres enfants et éventuellement à vos petits-enfants. L’avenir des enfants de Côte d’Ivoire dépend du travail que vous allez faire aujourd’hui », a-t-elle exhorté.
La ministre a, en outre, déploré le fait qu’il existe un nombre important d’établissements qui ne répondent pas aux exigences. Elle a, par ailleurs, mis en garde contre les pratiques de fraude.
« J’exhorte les établissements qui acceptent les candidats aux examens d’autres établissements non autorisés à rompre définitivement avec cette pratique. Vous savez que nous savons. Il faut rompre avec cette pratique qui est peu honorable. Nous considérons que c’est de la tricherie », a martelé la ministre.
Mariatou Koné a, en outre, félicité les fondateurs dont les établissements répondent aux normes et contribuent à améliorer les performances de l’école ivoirienne avec le niveau réel des enfants. « Des établissements privés font la concurrence pour avoir le meilleur taux d’admis alors que les enfants n’ont pas le niveau. Ce n’est pas ce que nous voulons. Former le capital humain de la Côte d’Ivoire n’est pas un commerce », a-t-elle déploré.
Pour sa part, Diarra Mariam Touré, directrice de l’encadrement des établissements privés, a précisé que ces assises se tiennent après la réception des dossiers physiques des demandes d’agrément et la visite des établissements qui font l’objet de demande au titre de cette session 2023.
Il s’agit au total de 2 625 demandes qui seront examinées au cours de ces assises .