Mohamed Benzartti, chef de la mission de contrôle du projet du carrefour Akwaba (Bavane)

Aussi a-t-elle informé les populations dont certains représentants étaient présents, qu’en dehors de la campagne de sensibilisation, Ipsdh assure la mise en place du mécanisme de gestion des plaintes pour les populations riveraines de la zone d’emprise du projet (Port-Bouët, Koumassi, Marcory) face aux désagréments que pourraient causer les travaux.

La présidente de l’Ipsdh a indiqué que tous ceux qui sont impactés peuvent enregistrer leurs préoccupations au sein de Chec où une permanence est installée.

M. Koffi Socrate, spécialiste de la question des Violences basées sur le genre (Vbg), a demandé aux ouvriers de rester concentrés sur leur gagne-pain. D’éviter des comportements qui peuvent leur porter préjudice.

« Soyez focus sur votre mission sur le chantier car les aventures avec des partenaires sexuelles (les vendeuses sur les chantiers) peuvent vous mener à la prison. Surtout quand c’est sans le consentement de la fille. Même avec son consentement pour une fille âgée de moins de 18 ans, c’est un cas de viol. Et un viol, c’est au moins 5 ans de prison. Concentrez-vous sur votre travail », a-t-il conseillé.

Beaucoup de mesures de sécurité sont à respecter

Mohamed Benzartti, chef de la mission de contrôle du projet du carrefour Akwaba, à son tour, a fait savoir que cette campagne entre dans le cadre du volet Rse pour respecter certaines mesures de conformité.

« A travers ces séances de sensibilisation, nous sommes à mesure de respecter certaines mesures de conformité pour le volet Rse. Notamment, la sensibilisation aux maladies sexuellement transmissibles. Aussi le Covid-19 et le Vih », a-t-il souligné.

Et d’ajouter que le projet est financé par la Banque mondiale. Il y a donc beaucoup de mesures de sécurité à respecter. Notamment, le volet hygiène, sécurité et environnement.

« Nous travaillons en collaboration avec l’entreprise Chec afin que tous les ouvriers que ce soit de l’entreprise ou de la mission de contrôle respectent ces mesures de sécurité avec pour but de réaliser le projet zéro accident », a relevé Mohamed Benzartti.

Par ailleurs, il a évoqué que les travaux ont démarré depuis le mois de décembre 2022. Le taux d’avancement est estimé à 17%. Le projet coûte 26 milliards de FCfa et doit prendre fin le 15 juin 2024. Et jusqu’à la fin des travaux, tous les travailleurs seront sensibilisés car la campagne va se poursuivre.