Civisme et citoyenneté : 150 stagiaires volontaires de Bimbresso et de Bouaké 1 en fin de formation
Après six mois de formation en mode internat dans les Centres de service civique de Bimbresso et de Bouaké 1, 150 stagiaires volontaires dont 22 jeunes filles, âgés de 16 à 35 ans, ont fait leur sortie, le 25 mai 2023. Une sortie organisée par l’Office du service civique national (Oscn).
S’ils ont eu à faire ensemble la phase de resocialisation à Bouaké à travers un encadrement de type militaire et de formation au civisme et à la citoyenneté durant deux mois, pour la phase des formations qualifiantes, les stagiaires volontaires ont été scindés en deux groupes à raison de 75 bénéficiaires par centre.
En effet, les pensionnaires de Bimbresso ont eu à choisir entre les métiers de la mécanique automobile, la maçonnerie-carrelage et le froid-climatisation.
Quant à ceux de Bouaké 1, les offres de formation étaient la sécurité et la boulangerie-pâtisserie. Ces formations ont duré quatre mois. La dernière phase est celle du stage qui dure trois à six mois en dehors du centre.
Pour Fatou Cissé, chef du Centre de service civique de Bimbresso, ces jeunes qui passaient leurs journées sans savoir quoi faire ont maintenant de bons comportements et ont acquis des qualifications.
« Des jeunes qui pouvaient à tout moment basculer dans l’alcool, la drogue ou la prostitution s’ils n’avaient pas été pris en charge à temps. Grâce à l’école de la deuxième chance, ils ont changé », a-t-elle confié.
Avant de rappeler que le Service civique d’action pour le développement (Scad) est une initiative du gouvernement en vue de lutter efficacement contre l’incivisme et la marginalisation des jeunes. Mieux, il s’agit d’accélérer l’insertion socio-professionnelle des jeunes, notamment ceux dits vulnérables et en voie de radicalisation. Le Scad s’adresse à des jeunes de 16 à 40 ans, sans diplôme et sans qualification.
Pour sa part, le directeur du Scad, Amara Coulibaly, a exhorté les parents à jouer pleinement leur rôle de premiers éducateurs des enfants.
« Chers parents, c’est vrai, ce sont des enfants qui, pour la plupart, ont eu des cheminements de vie difficiles. Pour une raison ou pour une autre, ils sont sortis du système scolaire et ont pu avoir pour certains des comportements déviants. Mais il va falloir continuer de les encadrer et cela sans relâche. S’ils ont acquis de nouvelles attitudes et aptitudes avec nous ici, votre responsabilité reste cependant grande, car après le centre, ils ont besoin de vous pour s’intégrer à nouveau dans la société », a-t-il invité.
Quant à Cédric Baga, délégué de la 3e cohorte du Centre de Bimbresso, il a, au nom de ses camarades, pris l’engagement de garder et de perpétuer toutes les valeurs civiques, citoyennes, morales et professionnelles acquises durant leur séjour dans les centres.
Rappelons que ces deux cérémonies de sortie des stagiaires volontaires de Bimbresso (jeudi 25 mai) et de Bouaké (vendredi 26 mai 2023), interviennent au lendemain de la rentrée le lundi 22 mai 2023, de 200 jeunes filles dans les Centres de service civique de Guinguéréni (Boundiali) et de Guédikpo (Sassandra) matérialisant ainsi le passage à l'échelle du service civique conformément à la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, qui a décrété 2023, année de la jeunesse.
En effet, les pensionnaires de Bimbresso ont eu à choisir entre les métiers de la mécanique automobile, la maçonnerie-carrelage et le froid-climatisation.
Quant à ceux de Bouaké 1, les offres de formation étaient la sécurité et la boulangerie-pâtisserie. Ces formations ont duré quatre mois. La dernière phase est celle du stage qui dure trois à six mois en dehors du centre.
Pour Fatou Cissé, chef du Centre de service civique de Bimbresso, ces jeunes qui passaient leurs journées sans savoir quoi faire ont maintenant de bons comportements et ont acquis des qualifications.
« Des jeunes qui pouvaient à tout moment basculer dans l’alcool, la drogue ou la prostitution s’ils n’avaient pas été pris en charge à temps. Grâce à l’école de la deuxième chance, ils ont changé », a-t-elle confié.
Avant de rappeler que le Service civique d’action pour le développement (Scad) est une initiative du gouvernement en vue de lutter efficacement contre l’incivisme et la marginalisation des jeunes. Mieux, il s’agit d’accélérer l’insertion socio-professionnelle des jeunes, notamment ceux dits vulnérables et en voie de radicalisation. Le Scad s’adresse à des jeunes de 16 à 40 ans, sans diplôme et sans qualification.
Pour sa part, le directeur du Scad, Amara Coulibaly, a exhorté les parents à jouer pleinement leur rôle de premiers éducateurs des enfants.
« Chers parents, c’est vrai, ce sont des enfants qui, pour la plupart, ont eu des cheminements de vie difficiles. Pour une raison ou pour une autre, ils sont sortis du système scolaire et ont pu avoir pour certains des comportements déviants. Mais il va falloir continuer de les encadrer et cela sans relâche. S’ils ont acquis de nouvelles attitudes et aptitudes avec nous ici, votre responsabilité reste cependant grande, car après le centre, ils ont besoin de vous pour s’intégrer à nouveau dans la société », a-t-il invité.
Quant à Cédric Baga, délégué de la 3e cohorte du Centre de Bimbresso, il a, au nom de ses camarades, pris l’engagement de garder et de perpétuer toutes les valeurs civiques, citoyennes, morales et professionnelles acquises durant leur séjour dans les centres.
Rappelons que ces deux cérémonies de sortie des stagiaires volontaires de Bimbresso (jeudi 25 mai) et de Bouaké (vendredi 26 mai 2023), interviennent au lendemain de la rentrée le lundi 22 mai 2023, de 200 jeunes filles dans les Centres de service civique de Guinguéréni (Boundiali) et de Guédikpo (Sassandra) matérialisant ainsi le passage à l'échelle du service civique conformément à la vision du Président de la République, Alassane Ouattara, qui a décrété 2023, année de la jeunesse.