Economie circulaire: Ici, on recherche 20 000 tonnes de déchets plastiques à recycler...
L’entreprise, comme le ministre a pu le constater, s’est investie dans la transformation des déchets. Elle possède à cet effet plusieurs lignes de recyclage et différents équipements de pointe pour la fabrication de divers objets réutilisables dans les ménages et dans certaines entreprises comme des casiers de boisson, des emballages et bâches. « Une société qui fait le recyclage des plastiques est une société qui fait éviter la pollution. Cela cadre bien avec le thème de 50è édition de la Jme », se réjouit Jean Luc Assi.
Le ministre émerveillé
Après sa visite, l’émissaire du gouvernement dit être « émerveillé » de voir qu’en Côte d’Ivoire, il existe ce type de sociétés, capables de transformer tous les déchets qui sont dans les rues, en d’autres matières finies. « J’encourage la direction générale donne quelques solutions la lutte contre la pollution plastique », a-t-il fait savoir.
Pour Jean Luc Assi, le gouvernement verra quelle collaboration, il faut avoir, pour développer voire booster la collecte des déchets à Abidjan et à l’intérieur du pays. Un tel projet permettra d’approvisionner quotidiennement l’entreprise qui peine parfois à obtenir la quantité de matière première dont elle a besoin pour faire fonctionner normalement ses machines.
Environ 2000 employés déjà
Il faut le dire, selon les dirigeants, emploie environ 2000 employés avec à la clé de nombreux jeunes qui font vivre leurs familles à travers ce métier de recyclage de déchets plastiques. L’objectif c’est de faire fonctionner l’ensemble des machines à plein temps, sans arrêt. Si un tel objectif est atteint, cela pourrait amener l’entreprise à recruter certainement d’autres jeunes.
Ce qu’on a toujours l’habitude de constater, c’est qu’une entreprise a son siège en Europe et est représentée dans certains pays africains. Cette fois, c’est l’inverse. Outre le site d’Abidjan qui est le siège, l’entreprise, au dire son président, dispose d’autres filiales en France et au Togo. Sur ces sites, elle est spécialisée dans le recyclage respectivement de produits médicaux et de déchets plastiques.
Densifier le réseau de collecte des déchets plastiques
En attendant l’appui du gouvernement, en Côte d’Ivoire, les dirigeants du groupe, n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin. Ils travaillent à densifier le réseau de collecte à l’effet de développer la filière de recyclage. Ils reçoivent d’ors et déjà le soutien d’un partenaire européen qui travaille avec eux à Abidjan pour les aider à y arriver. Car, la quantité de déchets plastiques qu’ils reçoivent de groupes de femmes, de particuliers ou d’autres entreprises fournisseurs n’est encore suffisante à faire fonctionner l’entreprise, sans discontinuer.
Il est bon d’indiquer que la Côte d’Ivoire a été désignée par le Programme des Nations Unies pour l’environnement comme pays devant abriter la célébration de la 50è édition de la Jme.