Permis à points, employés du transport : Le président de la Cngr-CI fait des éclaircissements
Le président de la Coordination nationale ders gares routières de Côte d’Ivoire (Cngr-CI), Touré Adama, s’est prononcé le 6 juin 2023, sur la mise en application du permis à points.
Au cours de cette rencontre qui a eu pour cadre le siège de son organisation professionnelle à la gare routière Ladji Abdoulaye Cissé ex-Gbèba d’Adjamé, Touré Adama a regretté la prise de cette mesure. Qui, à l’en croire, n’a pas été prise avec l’accord de tous les acteurs du transport.
Ainsi, en dépit de cette mise en application, « la courbe des accidents n’a pas significativement faibli. Car, le bilan partiel de la Police spéciale de la sécurité routière (Pssr) indique clairement que plus de 60% des infractions sont liées aux excès de vitesse ».
Selon lui, la question de la sécurité routière n’est donc pas du tout résolue malgré des campagnes de lutte contre l’incivisme routier menées.
S’agissant des employés du transport, tantôt appelés syndicats ou "gnambros", il a démontré l’importance de ces acteurs : « (...) Ils n’ont aucune bonne presse car traités comme des "gnambros". Cependant, leurs rôles sont prépondérants dans l’économie du transport. Car, ce sont eux qui régulent la circulation des 11 000 gbakas dans le secteur pour 23 000 chauffeurs. Ils sécurisent aussi les lignes. Sinon ce serait la pagaille, le désordre et la chienlit. Ils ne sont donc pas à vilipender. Il faut plutôt trouver les voies et moyens à formaliser et professionnaliser leur activité ».
Et de prévenir : « (...) Si on les chasse, on se retrouvera avec plus de 100 000 personnes au chômage qui se retourneront contre la société ».
Ainsi, en dépit de cette mise en application, « la courbe des accidents n’a pas significativement faibli. Car, le bilan partiel de la Police spéciale de la sécurité routière (Pssr) indique clairement que plus de 60% des infractions sont liées aux excès de vitesse ».
Selon lui, la question de la sécurité routière n’est donc pas du tout résolue malgré des campagnes de lutte contre l’incivisme routier menées.
S’agissant des employés du transport, tantôt appelés syndicats ou "gnambros", il a démontré l’importance de ces acteurs : « (...) Ils n’ont aucune bonne presse car traités comme des "gnambros". Cependant, leurs rôles sont prépondérants dans l’économie du transport. Car, ce sont eux qui régulent la circulation des 11 000 gbakas dans le secteur pour 23 000 chauffeurs. Ils sécurisent aussi les lignes. Sinon ce serait la pagaille, le désordre et la chienlit. Ils ne sont donc pas à vilipender. Il faut plutôt trouver les voies et moyens à formaliser et professionnaliser leur activité ».
Et de prévenir : « (...) Si on les chasse, on se retrouvera avec plus de 100 000 personnes au chômage qui se retourneront contre la société ».