… au détriment de Teco.

Cette formation a été formatée pour atteindre cet objectif. Cela a commencé par le recrutement d’une entraîneuse de niveau international en la personne d’Adélaïde Koudougnon, ex-sélectionneuse de l’équipe nationale féminine de Côte d’Ivoire. Ensuite, le recrutement des joueuses, des perles rares arrachées à des clubs de la Ligue 1. Y compris la grande rivale, l’Africa Sports d’Abidjan.

A la tête de cette section féminine du football, a été nommée une responsable en la personne de Mariétou Djibo N’Zi afin de gérer le quotidien des filles et de leur permettre de ne pas perdre de vue leur mission. Avec tous ces ingrédients réunis, les Mimos ne pouvaient qu’exploser leurs adversaires.

Teco Fc, reine déchue

Teco Football club est la seule formation qui a réussi à battre l’Asec Mimosas cette saison (1-0). C’était en finale de la D2. Championne de la D2, après cette finale, Teco a vu son titre lui être retiré au profit de l’Asec, qui s’impose sur tapis vert, après une réserve formulée par le club jaune et noir auprès de la Commission de recours de la Fédération ivoirienne de football (Fif). La plainte portait le nombre de joueuses étrangères utilisées lors de cette finale, qui dépassait le quota autorisé.

Hormis cette tache noire, l’équipe de Teco a, en effet, enregistré trois victoires et 1 nul, en quatre matches sans concéder un revers. «Maintenant, nous sommes en Ligue 1 et nous allons nous préparer à jouer le titre », estime Théophilus Prince, président du club, qui dit redouter l’Atlético Fc (actuelle championne en titre pour la deuxième fois consécutive).

Créé en 2019, à la suite de la section masculine, en 2014, les filles ont dû attendre trois ans avant de pouvoir s’exprimer. «C’était certes notre première saison, mais on ne pouvait pas laisser cette chance de monter en Ligue 1 nous échapper... », confie le président de Teco.

A l’en croire, les joueuses de son club ont été recrutées à travers le pays. « Nous avons pris les filles un peu partout pour intégrer notre centre. Ce sont des Ivoiriennes. Nous avons des entraîneurs en notre sein pour aider ces filles à polir leur jeu de footballeuses », poursuit-il, en notifiant également que Teco Fc regorge de recrues étrangères.

Concernant le financement du club, Théophilus Prince a révélé que son entreprise « Teco Cash » est le seul sponsor. Il a décidé d’investir dans le football féminin, parce que c’est une discipline d’avenir et prometteuse.

Sékala, la confiante !

Tout comme l’Asec et Teco Fc, Sékala sports entend faire parler d’elle dans l’élite, la saison prochaine. Le club de Guiglo a remporté tous ces matches dans la poule C en terminant première, avec 15 points, pour 5 victoires enregistrées en 5 sorties. C’est fort de ce parcours sans faute que le président Glokonhi Gbao Eric peut nourrir la farouche ambition de détrôner Atlético Fc, l’an prochain. « Nous voulons être champions de Côte d’Ivoire. C’est jouable, sans sous-estimer nos adversaires », a déclaré le patron de Sékala sports. Un mordu du ballon rond qui sait que l’atteinte de ses objectifs ne sera pas une mince affaire. «Le Championnat cette année sera long et difficile », reconnaît-il.

Pour cela, il sollicite des aides financières afin de pouvoir porter sereinement « ses filles ». « Nous passons de la Ligue amateure à la Ligue professionnelle. Il va falloir beaucoup plus de moyens. La subvention octroyée aux clubs de Ligue 1 féminin est de 10 millions FCfa. C’est pourquoi je lance un appel pressant à tous nos élus et tous les opérateurs économiques, pour nous accompagner dans ce challenge avec un budget de plus de 30 millions FCfa », lance-t-il.

Même si jusque-là, le financement du club est essentiellement dû à son apport personnel, le président n’oublie pas les aides venues de certains amis et des élus de la localité, notamment la ministre de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto et le maire de Guiglo, Baillet Benoît Séverin.

Bandama Fc ne veut que le titre !