Une vue des participants. (Ph: Dr)

« Nous devons donc investir dans les ressources humaines et la santé. Tout en veillant à ce qu’elles soient suffisantes, bien formées, équitablement réparties et motivées pour nous permettre de répondre, de manière adéquate, aux besoins de nos concitoyens en matière de santé et aux urgences sanitaires », a-t-elle déclaré.

Pour y parvenir, dit-elle, une adaptation s’impose aux nombreux défis liés aux ressources humaines en santé, notamment l’insuffisance des effectifs, la répartition inéquitable, l’immigration des professionnels de santé, la ferme coordination de la planification et de la gestion des carrières, le mauvais système de gestion et l’absence de données bancarisées, pour une planification appropriée. Également, une gestion prospective et un suivi adéquat de la mise en œuvre des programmes de ressources humaines en santé s’imposent.

Au sortir de cette formation, la représentante du ministre a invité les experts à produire des données nécessaires à l’élaboration des politiques et des stratégies, en vue de répondre, de manière optimale, à la demande de soins des populations. Aussi les a-t-elle invités à analyser le marché du travail.

Pour Dr Zombré Daogo Sosthène, conseiller politique et système de santé de l’Oms, selon les dernières estimations de l’Oms, plus de 70% des pays africains connaissent des pénuries critiques et une mauvaise répartition de leur personnel soignant.

La région Afrique ne compte que 34,6% des médecins, infirmiers et sages-femmes dans le monde. Les participants et experts sont issus de 19 pays d’expression française de la région Afrique, des bureaux des pays de l’Oms, du bureau régional et du siège de Genève.