Sport et musique : L’interaction entre ces deux domaines expliquée aux étudiants

Panélistes et responsables du Cscticao ont passé une matinée enrichissante. (Ph: Dr)
Panélistes et responsables du Cscticao ont passé une matinée enrichissante. (Ph: Dr)
Panélistes et responsables du Cscticao ont passé une matinée enrichissante. (Ph: Dr)

Sport et musique : L’interaction entre ces deux domaines expliquée aux étudiants

Le 22/06/23 à 17:44
modifié 22/06/23 à 17:44
Les responsables du Centre sportif, culturel et des Tic ivoiro-coréen Alassane Ouattara (Cscticao) ont de la suite dans les idées. Le mercredi 21 juin encore, Angelot Kognot, directeur général de l’établissement et son équipe ont organisé un déjeuner-débat sur le thème « Musique et sport, quel tandem ? ».

Un thème évocateur qui, à la faveur de la fête de la musique, a permis à des étudiants de l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) et ceux de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac) de s’abreuver à la source d’experts triés sur le volet.

Djira Youssouf, producteur, membre du comité local d’organisation de la Can 2023 ; Diabo Steck, musicien ; professeur Armand Goran, musicologue ; Guy Dogbo de la Coordination de la Fête de la musique pour la Côte d’Ivoire et Fernand Kouakou, journaliste de sport à Radio Côte d’Ivoire, ont confirmé la relation intime entre le sport et la musique.

Ils ont expliqué, via des études, que les échauffements avec de la musique entraînent une augmentation de la fréquence cardiaque. En plus de rendre les échauffements plus efficaces, la musique, tout en étant motivante, peut également être, selon eux, un excellent moyen de récupération après un effort physique intense. La musique, ont-ils dit, a des effets positifs sur le corps.

Présent dans la salle, le Grand maître de taekwondo, Kraidy Lucien, a corroboré les arguments des panélistes. « Au taekwondo, nous produisons et consommons la musique. Nous avons une épreuve qu’on appelle le Freestyle. Cela demande la pratique du taekwondo sous une forme musicale. Vous devez être en harmonie totale avec la musique qui est produite. Du coup, pour préparer une compétition de Freestyle, l’athlète s’associe à des musiciens pour produire la musique qui correspond aux gestes qu’il faut présenter. Donc nous produisons et consommons la musique », a ajouté Me Kraidy.

Les étudiants présents, heureux d’avoir appris aux côtés de ces experts, ont souhaité que les responsables du Centre ivoiro-coréen ne s’arrêtent pas à cette activité.

Des assurances leur ont été données par le patron du centre, Angelot Kognot, dans ce sens. « Le centre a été construit pour promouvoir les activités sportives, culturelles et des Tic. Notre mission est d’éclairer la jeunesse, de lui permettre de s’épanouir et d’apprendre », a-t-il souligné.


Le 22/06/23 à 17:44
modifié 22/06/23 à 17:44