Saison des pluies : Les populations de Jean Folly vivent le calvaire
L’accès du quartier à partir de la voie express Abidjan - Grand-Bassam est devenu infernal.
Quartier isolé
Les taxis communaux ne desservent plus les lieux. Les motos-taxis communément appelés trois roues qui s’aventuraient encore sur les rues de ce sous-quartier ont cessé leurs activités. Du moins, ils laissent leurs passagers à l’entrée du quartier.

« Ici chaque habitant dispose d'une paire de bottes. Une fois au terminus des taxis, il faut se chausser conséquemment pour affronter les flaques d’eaux profondes qui prennent toute la chaussée », explique Hervé Anzouan, un habitant.
100 FCfa pour passer sur une planche
Pour ceux qui ne veulent pas passer dans cette eau noirâtre et puante, les jeunes ont improvisé un pont à péage.
Il s’agit en fait des planches sur lesquelles il faut passer. « Cependant, il faut débourser la somme de 100 FCfa pour avoir accès à ce pont de fortune. Le tarif ne concerne qu’un seul passage. Chaque fois que vous montez sur ces planches, vous payez. A l’allée comme au retour », fait savoir Marlène Tra Bi, une habitante du quartier Bété.

La zone infestée de moustiques
La zone est aussi infestée de moustiques en cette période de grandes pluies provocant ainsi le paludisme. « Après moi, la semaine dernière, ce sont mes trois enfants qui souffrent de paludisme depuis deux jours », indique Sery Hortense, une mère de famille.