"300 millions détournés“ dans une banque : Le témoignage de Codival devant la cour
Nous écrivions dans un article publié le samedi 24 juin 2023, sur Fratmat.info, que les entreprises Bank of Africa (Boa) et Codival étaient opposées dans un procès à la Cour d’appel d’Abidjan, dans une affaire portant sur un manquant de 300 millions de FCfa, dont une audience s’est tenue le 21 juin 2023.
Dans une réaction ce mardi 27 juin 2023, la direction générale de Codival, entreprise spécialisée dans le convoi de fonds, explique qu’il s’agit en réalité d’un procès dans lequel la Boa est opposée à son ex-employée, Mme Bomo Anick Emmanuela Christine épouse Kouadio.
« Dans le cadre de ce procès, nous sommes des témoins. L’affaire oppose la Boa à son ex-employée. Nous sommes juste là pour éclairer la cour sur les procédures techniques de traitement des fonds ».
Pour rappel, Bomo Anick Emmanuela Christine épouse Kouadio, l’ex-agent de la Boa impliquée dans ce procès a été condamnée à dix ans d'emprisonnement pour « abus de confiance portant sur la somme de 342 343 500 FCfa ».
Selon les explications lors de l’audience, c’est elle qui avait la charge de faire le comptage, au moment de l'affaire.
Pour l'heure, Bomo Anick Emmanuela Christine épouse Kouadio n’est pas sous mandat de dépôt. La décision du juge en appel est attendue pour qu’elle recouvre la pleine liberté. Sinon cette dernière, jugée coupable, purgera une peine d’une décennie assortie d'une amende de 3 millions de FCfa.
En tout état de cause, la direction générale de Codival rappelle qu’elle est en contrat de prestation avec cette banque qui s’inscrit dans des opérations de transport et de traitement des valeurs.
Ce procès dans lequel elle a témoigné n’a eu aucun impact sur leur collaboration habituelle. D’ailleurs, selon la direction générale, elle poursuit ses prestations habituelles avec l’institution bancaire.
La direction générale précise également que cette affaire relative au manquant de 300 millions de FCfa sur cette somme que la banque a annoncée (800 millions de FCfa) a été révélée au grand jour par un rapport d’audit diligenté par la banque. Ce, dans le cadre de son process interne.
« C’est parce qu’ils ont eu un audit qu’il a été demandé de faire le comptage et de certifier le montant annoncé. Sinon, les 8 sacs qui nous avait été remis repartirait à la Bao, scellés. Nous n’étions pas sensé savoir ce qui est à l’intérieur », souligne-t-elle. Avant d’ajouter que cette manne d’argent lui avait été remise pour être gardée et non pour un comptage.
« Lors du comptage, nous n’avons pas reconnu les 503 millions de FCfa d’un trait. Nous avons reconnu d’abord environ 400 millions qui étaient de bons billets. Ensuite quand nous avons interpellé la banque sur les billets maculés qui étaient dans les sacs, elle nous a demandé de faire le comptage de ces billets. C’est donc le cumul de l’ensemble qui fait 500 millions de FCfa », détaille l’entreprise.
« Dans le cadre de ce procès, nous sommes des témoins. L’affaire oppose la Boa à son ex-employée. Nous sommes juste là pour éclairer la cour sur les procédures techniques de traitement des fonds ».
Pour rappel, Bomo Anick Emmanuela Christine épouse Kouadio, l’ex-agent de la Boa impliquée dans ce procès a été condamnée à dix ans d'emprisonnement pour « abus de confiance portant sur la somme de 342 343 500 FCfa ».
Selon les explications lors de l’audience, c’est elle qui avait la charge de faire le comptage, au moment de l'affaire.
Pour l'heure, Bomo Anick Emmanuela Christine épouse Kouadio n’est pas sous mandat de dépôt. La décision du juge en appel est attendue pour qu’elle recouvre la pleine liberté. Sinon cette dernière, jugée coupable, purgera une peine d’une décennie assortie d'une amende de 3 millions de FCfa.
En tout état de cause, la direction générale de Codival rappelle qu’elle est en contrat de prestation avec cette banque qui s’inscrit dans des opérations de transport et de traitement des valeurs.
Ce procès dans lequel elle a témoigné n’a eu aucun impact sur leur collaboration habituelle. D’ailleurs, selon la direction générale, elle poursuit ses prestations habituelles avec l’institution bancaire.
La direction générale précise également que cette affaire relative au manquant de 300 millions de FCfa sur cette somme que la banque a annoncée (800 millions de FCfa) a été révélée au grand jour par un rapport d’audit diligenté par la banque. Ce, dans le cadre de son process interne.
« C’est parce qu’ils ont eu un audit qu’il a été demandé de faire le comptage et de certifier le montant annoncé. Sinon, les 8 sacs qui nous avait été remis repartirait à la Bao, scellés. Nous n’étions pas sensé savoir ce qui est à l’intérieur », souligne-t-elle. Avant d’ajouter que cette manne d’argent lui avait été remise pour être gardée et non pour un comptage.
« Lors du comptage, nous n’avons pas reconnu les 503 millions de FCfa d’un trait. Nous avons reconnu d’abord environ 400 millions qui étaient de bons billets. Ensuite quand nous avons interpellé la banque sur les billets maculés qui étaient dans les sacs, elle nous a demandé de faire le comptage de ces billets. C’est donc le cumul de l’ensemble qui fait 500 millions de FCfa », détaille l’entreprise.