Les constructions anarchiques sur les canaux d’évacuation seront démolies sine die.
Les constructions anarchiques sur les canaux d’évacuation seront démolies sine die
Le préfet du département de Grand-Bassam, Nassou Sidibé, est sans état d’âme. Toutes les constructions bâties de façon anarchique sur les canalisations et les passages des eaux de pluies seront démolies incessamment.
« C’est avec amertume que nous constatons que des individus ont construit sur les voies de drainage des eaux, obstruant ainsi leur ruissellement naturel. Ces bassins sont également devenus des dépotoirs d’ordures à des endroits... Nous allons prendre des mesures courageuses. Nous allons casser », a lancé Mme le gouverneur.
Elle a, en outre, appelé à la compréhension et au civisme des populations de la ville historique, classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
La décision d’urgence, annoncée par Madame le préfet, est partagée par Aimé Narcisse Boli, président du collectif des sinistrés.
Il dit être très regardant sur les initiatives prises par les autorités préfectorales et municipales pour ramener la quiétude chez les centaines de familles fortement éprouvées par la situation.
« La situation est vraiment grave. Il y a des maisons où l’eau sort du sol... Il y a aussi des reptiles, notamment, des crocodiles et des serpents qu’on aperçoit parfois dans l’eau. Nous sommes obligés d’être sur le qui-vive pour nous protéger », a-t-il confié.
Elle a, en outre, appelé à la compréhension et au civisme des populations de la ville historique, classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
La décision d’urgence, annoncée par Madame le préfet, est partagée par Aimé Narcisse Boli, président du collectif des sinistrés.
Il dit être très regardant sur les initiatives prises par les autorités préfectorales et municipales pour ramener la quiétude chez les centaines de familles fortement éprouvées par la situation.
« La situation est vraiment grave. Il y a des maisons où l’eau sort du sol... Il y a aussi des reptiles, notamment, des crocodiles et des serpents qu’on aperçoit parfois dans l’eau. Nous sommes obligés d’être sur le qui-vive pour nous protéger », a-t-il confié.