
Le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat a présenté les grandes lignes du projet de budget des trois prochaines années aux députés. (Photo DR)
Le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat a présenté les grandes lignes du projet de budget des trois prochaines années aux députés. (Photo DR)
Programmation budgétaire 2024-2026: Le projet de budget de l’État des 3 prochaines années devant les députés
Le ministre du Budget et du Portefeuille de l'État, Moussa Sanogo, était hier devant la Commission des Affaires économiques et financières de l'Assemblée nationale.
Le projet de budget de l’État pour l’année 2024 s’établit à 14 088,5 milliards de FCfa. Il enregistrera ainsi une hausse de 20,5% par rapport au budget 2023. Ce niveau devrait continuer à s’accroître pour atteindre 15 301,5 milliards de FCfa en 2025 et 16 627,5 milliards de FCfa en 2026.
Le projet de budget a été présenté le lundi 26 juin 2023 aux députés de l’Assemblée nationale, membres de la Commission des affaires économiques et financières, par le ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, Moussa Sanogo.
Selon le ministre, ce projet de budget connaîtra ainsi une hausse de 1 213 milliards de FCfa (+8,6%) entre 2024 et 2025 et de 1 325,9 milliards de FCfa (+8,7%) entre 2025 et 2026.
« La politique budgétaire de l’État sur la période 2024-2025 sera orientée, en matière de recettes, vers la consolidation de l’efficacité du recouvrement des recettes intérieures. En matière de dépenses, elle visera la poursuite de la maîtrise des charges de fonctionnement et le maintien de la soutenabilité de l’endettement public. Ce, en vue d’une plus grande marge de manœuvre pour l’accroissement continu des investissements et des dépenses de lutte contre la pauvreté », a-t-il soutenu.
Ajoutant que la mise en œuvre de cette politique s’inscrit dans la poursuite de la politique de développement économique et social du gouvernement et devrait permettre de consolider la relance de l’activité économique, conformément aux objectifs du Plan national de développement (Pnd) 2021-2025.
Moussa Sanogo a également précisé que les recettes budgétaires constituées de recettes fiscales, de recettes non fiscales et de dons sont projetées à 6 497,2 milliards de FCfa en 2024 ; à 7 164,7 milliards de FCfa en 2025 et à 7 925,9 milliards de FCfa en 2026, soit une progression moyenne annuelle de 10,4% sur la période.
En outre, dira-t-il, les recettes fiscales budgétaires devraient passer de 6 121,4 milliards de FCfa en 2024 à 6 784,8 milliards de FCfa en 2025 et à 7 718 milliards de FCfa en 2026, soit une progression moyenne annuelle de 12,2%.
Les recettes non fiscales, quant à elles, sont projetées à 122,3 milliards de FCfa en 2024 ; à 132,1 milliards de FCfa en 2025 et à 144,3 milliards de FCfa en 2026.
« Cette hausse s’explique essentiellement par la bonne évolution attendue des recettes de services et des recettes issues de l’occupation du domaine public sur toute la période », note-t-il. A tout cela, s’ajoutent les dons.
Toujours selon le ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, les dons attendus de 2024 à 2026 sont constitués de dons-programmes et de dons-projets.
Les dons-programmes provenant du gouvernement français à travers le C2D, ainsi que de l’Union européenne, sont prévus à 205 milliards de FCfa en 2024, à 159,2 milliards de FCfa en 2025 et à 10,5 milliards de F Cfa en 2026. Il a expliqué que cette baisse en 2026 est en lien avec la fin du C2D prévue en 2025.
« Quant aux dons-projets, ils sont projetés à 48,6 milliards de F Cfa en 2024, à 88,6 milliards de FCfa en 2025 et à 53,1 milliards de FCfa en 2026, en lien avec des conventions signées », a-t-il mentionné.
Selon le ministre, ce projet de budget connaîtra ainsi une hausse de 1 213 milliards de FCfa (+8,6%) entre 2024 et 2025 et de 1 325,9 milliards de FCfa (+8,7%) entre 2025 et 2026.
« La politique budgétaire de l’État sur la période 2024-2025 sera orientée, en matière de recettes, vers la consolidation de l’efficacité du recouvrement des recettes intérieures. En matière de dépenses, elle visera la poursuite de la maîtrise des charges de fonctionnement et le maintien de la soutenabilité de l’endettement public. Ce, en vue d’une plus grande marge de manœuvre pour l’accroissement continu des investissements et des dépenses de lutte contre la pauvreté », a-t-il soutenu.
Ajoutant que la mise en œuvre de cette politique s’inscrit dans la poursuite de la politique de développement économique et social du gouvernement et devrait permettre de consolider la relance de l’activité économique, conformément aux objectifs du Plan national de développement (Pnd) 2021-2025.
Moussa Sanogo a également précisé que les recettes budgétaires constituées de recettes fiscales, de recettes non fiscales et de dons sont projetées à 6 497,2 milliards de FCfa en 2024 ; à 7 164,7 milliards de FCfa en 2025 et à 7 925,9 milliards de FCfa en 2026, soit une progression moyenne annuelle de 10,4% sur la période.
En outre, dira-t-il, les recettes fiscales budgétaires devraient passer de 6 121,4 milliards de FCfa en 2024 à 6 784,8 milliards de FCfa en 2025 et à 7 718 milliards de FCfa en 2026, soit une progression moyenne annuelle de 12,2%.
Les recettes non fiscales, quant à elles, sont projetées à 122,3 milliards de FCfa en 2024 ; à 132,1 milliards de FCfa en 2025 et à 144,3 milliards de FCfa en 2026.
« Cette hausse s’explique essentiellement par la bonne évolution attendue des recettes de services et des recettes issues de l’occupation du domaine public sur toute la période », note-t-il. A tout cela, s’ajoutent les dons.
Toujours selon le ministre du Budget et du Portefeuille de l’État, les dons attendus de 2024 à 2026 sont constitués de dons-programmes et de dons-projets.
Les dons-programmes provenant du gouvernement français à travers le C2D, ainsi que de l’Union européenne, sont prévus à 205 milliards de FCfa en 2024, à 159,2 milliards de FCfa en 2025 et à 10,5 milliards de F Cfa en 2026. Il a expliqué que cette baisse en 2026 est en lien avec la fin du C2D prévue en 2025.
« Quant aux dons-projets, ils sont projetés à 48,6 milliards de F Cfa en 2024, à 88,6 milliards de FCfa en 2025 et à 53,1 milliards de FCfa en 2026, en lien avec des conventions signées », a-t-il mentionné.