Taekwondo : Cissé Cheick Sallah reconnaissant à Bamba Cheick Daniel
« La reconnaissance est l'expression des hommes de valeur. Elle prédispose à des grâces plus grandes », a écrit Dona Maurice Zannou, socio-anthropologue béninois. Si tel est le cas, alors Cheick Cissé Sallah est bien parti pour glaner davantage de lauriers.
En effet, le champion du monde de Taekwondo est allé présenter, au Grand Maître Bamba Cheick Daniel (Ceinture noire 7e Dan Kukkiwon) sa rutilante médaille arrachée de haute lutte au 26e championnat du monde à Baku, en Azerbaïdjan.
Reçu en grande pompe à Abidjan, le Taekwondo-in est incontestablement le sportif du moment.
Entre la vice-Présidence de la République, le cabinet de la Première dame, les ministères de la République et autres grandes institutions de l’État, Cheick Cissé a trouvé le temps de se rendre à la direction générale de l’Agence foncière rurale (Afor), puis à la résidence de l'ancien président de la Fédération ivoirienne de Taekwondo (Fitkd) pour lui dire "bonjour".
"Le président Bamba Cheick Daniel est mon père. Il a beaucoup œuvré pour que je sois au niveau auquel je me trouve aujourd'hui. Il m’accompagne de sa bénédiction et de ses conseils. Il est donc de mon devoir de fils de venir lui présenter le fruit de mon labeur et lui dire merci", estime la vedette du Taekwondo, heureux de retrouver son mentor.
C’est grâce à la politique de détection et de promotion des jeunes taekwondo-in mené par le président Bamba Cheick Daniel que des athlètes comme Cheick Cissé, Ruth Gbagbi et autres, Aaron Kobenan, Charlène Traoré, ont été révélés au grand jour. Bamba Cheick a couvé Cheick Cissé et ses coéquipiers comme une poule couve ses œufs.
La rencontre aura surtout été une occasion pour les deux personnalités d'égrener un chapelet de souvenirs. C’est au championnat d’Afrique des nations à Tunis que Cheick Cissé a obtenu son premier titre de roi d’Afrique, en 2013.
Au fil des championnats, Open internationaux financés à coup de millions de FCfa, l’athlète a gagné en grade et en confiance. Jusqu’au Grand Prix de Moscou remporté avec panache en 2015.
C’était un signe prémonitoire à la veille des Jeux olympiques de Rio de Janeiro où Cheick Cissé est entré définitivement dans l’histoire, avec cette médaille d’or olympique en 2016.
Avant Cheick Cissé, seul Patrice Remarck avait été sacré champion du monde. C'était en 1991, à Seoul, mais c'était un championnat militaire. Du coup, Cheick Cissé devient l'unique et le premier Ivoirien à hisser les couleurs du pays à l’issue d'un championnat du monde civil.
A l'époque Théo Dossou (1977), à Chicago, Younouss Bathily (1985), à Seoul, Zokou Firmin, en 2015, à Chelyabinsky (Russie) s'étaient contenté de la médaille d'argent.
Heureux d'avoir contribué, à son humble niveau, au rayonnement de la discipline, Bamba Cheick a dit toute son admiration pour le champion du monde qu’il a pris sous ses ailes, comme son fils.
Des relations fortes que même, la crise qu’on avait imposée au Taekwondo n’est pas parvenue à altérer. Comme un oiseau qui sait qu’il ne doit pas se fâcher contre l’arbre, Cheick Cissé s’est envolé et est revenu se poser sur l’arbre. Et le succès coule de source pour lui.
Reçu en grande pompe à Abidjan, le Taekwondo-in est incontestablement le sportif du moment.
Entre la vice-Présidence de la République, le cabinet de la Première dame, les ministères de la République et autres grandes institutions de l’État, Cheick Cissé a trouvé le temps de se rendre à la direction générale de l’Agence foncière rurale (Afor), puis à la résidence de l'ancien président de la Fédération ivoirienne de Taekwondo (Fitkd) pour lui dire "bonjour".
"Le président Bamba Cheick Daniel est mon père. Il a beaucoup œuvré pour que je sois au niveau auquel je me trouve aujourd'hui. Il m’accompagne de sa bénédiction et de ses conseils. Il est donc de mon devoir de fils de venir lui présenter le fruit de mon labeur et lui dire merci", estime la vedette du Taekwondo, heureux de retrouver son mentor.
C’est grâce à la politique de détection et de promotion des jeunes taekwondo-in mené par le président Bamba Cheick Daniel que des athlètes comme Cheick Cissé, Ruth Gbagbi et autres, Aaron Kobenan, Charlène Traoré, ont été révélés au grand jour. Bamba Cheick a couvé Cheick Cissé et ses coéquipiers comme une poule couve ses œufs.
La rencontre aura surtout été une occasion pour les deux personnalités d'égrener un chapelet de souvenirs. C’est au championnat d’Afrique des nations à Tunis que Cheick Cissé a obtenu son premier titre de roi d’Afrique, en 2013.
Au fil des championnats, Open internationaux financés à coup de millions de FCfa, l’athlète a gagné en grade et en confiance. Jusqu’au Grand Prix de Moscou remporté avec panache en 2015.
C’était un signe prémonitoire à la veille des Jeux olympiques de Rio de Janeiro où Cheick Cissé est entré définitivement dans l’histoire, avec cette médaille d’or olympique en 2016.
Avant Cheick Cissé, seul Patrice Remarck avait été sacré champion du monde. C'était en 1991, à Seoul, mais c'était un championnat militaire. Du coup, Cheick Cissé devient l'unique et le premier Ivoirien à hisser les couleurs du pays à l’issue d'un championnat du monde civil.
A l'époque Théo Dossou (1977), à Chicago, Younouss Bathily (1985), à Seoul, Zokou Firmin, en 2015, à Chelyabinsky (Russie) s'étaient contenté de la médaille d'argent.
Heureux d'avoir contribué, à son humble niveau, au rayonnement de la discipline, Bamba Cheick a dit toute son admiration pour le champion du monde qu’il a pris sous ses ailes, comme son fils.
Des relations fortes que même, la crise qu’on avait imposée au Taekwondo n’est pas parvenue à altérer. Comme un oiseau qui sait qu’il ne doit pas se fâcher contre l’arbre, Cheick Cissé s’est envolé et est revenu se poser sur l’arbre. Et le succès coule de source pour lui.