Nicolas Pépé (attaquant des Éléphants) : "La Côte d’Ivoire ne fait plus peur"
Grand absent du dernier regroupement des Éléphants et du match contre la Zambie, Nicolas Pépé se remet petit à petit d’une blessure au genou qui a pourri sa fin de saison avec Nice. C’est donc de loin qu’il a assisté au match contre la Zambie.
Dans une interview accordée à un confrère français, l’attaquant ivoirien s’est prononcé sur l’équipe de Côte d’Ivoire, à six mois de la Can 2023.
Selon lui, l’équipe a perdu son statut sur le continent. « On doit faire peur. A l’époque des Drogba, quand une équipe jouait contre la Côte d’Ivoire, elle se disait : aujourd’hui ce sera chaud. Mais aujourd’hui, quand une équipe joue contre la Côte d’Ivoire, elle se dit, on peut les battre parce qu’ils n’ont pas de cohésion. Il faut qu’on soit une équipe qui fasse peur », pense Nicolas Pépé.
« C’est frustrant que les gens ne nous citent pas parmi les favoris de la Can, mais cela s’explique parce qu’on ne confirme pas. L’Algérie a gagné la Can en 2019 et elle confirme en remportant ses matchs contre toutes les équipes. Elle a même eu une belle série d’invincibilité. Quant à nous, on gagne deux matchs, après on perd l’autre ou on fait nul alors qu’on doit gagner. C’est pour cela que les autres équipes n’ont plus peur de la Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté.
Cependant, l’ancien Lillois ne perd pas espoir et est optimiste quant à l’avenir. Selon lui, les choses se mettent petit à petit en place. « On a toujours des joueurs de feu, mais il n’y a aucune cohésion. On n’a plus cette équipe de frères comme les autres qui viendront se battre. Mais c’est ce qu’on va essayer de faire, parce que la Can qui vient, c’est chez nous », poursuit-il.
Rappelons qu’en 2024, en Côte d’Ivoire, Nicolas Pépé sera à sa 4e Can avec les Éléphants. De ses trois expéditions, il garde une mauvaise impression de la dernière qui s’est disputée au Cameroun, en 2022.
« C’est l’élimination contre l’Égypte au Cameroun qui m’a le plus fait mal, parce que c’est la Can où je me sentais le plus impliqué. La première, je n’ai pas joué du tout. La deuxième, j’ai joué, mais je sentais que le coach ne comptait par sur moi », révèle-t-il.
Nicolas Pépé estime qu’au Cameroun, la Côte d’Ivoire avait une équipe pour gagner la Can. « On s’arrête contre l’Égypte aux tirs au but alors qu’on maîtrisait la partie. Il y avait une ambiance de mort dans les vestiaires », regrette-t-il.
Selon lui, l’équipe a perdu son statut sur le continent. « On doit faire peur. A l’époque des Drogba, quand une équipe jouait contre la Côte d’Ivoire, elle se disait : aujourd’hui ce sera chaud. Mais aujourd’hui, quand une équipe joue contre la Côte d’Ivoire, elle se dit, on peut les battre parce qu’ils n’ont pas de cohésion. Il faut qu’on soit une équipe qui fasse peur », pense Nicolas Pépé.
« C’est frustrant que les gens ne nous citent pas parmi les favoris de la Can, mais cela s’explique parce qu’on ne confirme pas. L’Algérie a gagné la Can en 2019 et elle confirme en remportant ses matchs contre toutes les équipes. Elle a même eu une belle série d’invincibilité. Quant à nous, on gagne deux matchs, après on perd l’autre ou on fait nul alors qu’on doit gagner. C’est pour cela que les autres équipes n’ont plus peur de la Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté.
Cependant, l’ancien Lillois ne perd pas espoir et est optimiste quant à l’avenir. Selon lui, les choses se mettent petit à petit en place. « On a toujours des joueurs de feu, mais il n’y a aucune cohésion. On n’a plus cette équipe de frères comme les autres qui viendront se battre. Mais c’est ce qu’on va essayer de faire, parce que la Can qui vient, c’est chez nous », poursuit-il.
Rappelons qu’en 2024, en Côte d’Ivoire, Nicolas Pépé sera à sa 4e Can avec les Éléphants. De ses trois expéditions, il garde une mauvaise impression de la dernière qui s’est disputée au Cameroun, en 2022.
« C’est l’élimination contre l’Égypte au Cameroun qui m’a le plus fait mal, parce que c’est la Can où je me sentais le plus impliqué. La première, je n’ai pas joué du tout. La deuxième, j’ai joué, mais je sentais que le coach ne comptait par sur moi », révèle-t-il.
Nicolas Pépé estime qu’au Cameroun, la Côte d’Ivoire avait une équipe pour gagner la Can. « On s’arrête contre l’Égypte aux tirs au but alors qu’on maîtrisait la partie. Il y avait une ambiance de mort dans les vestiaires », regrette-t-il.