Financement des industries extractives : Les financiers partagent leurs expériences
Les industries extractives contribuent énormément au développement économique des pays africains en général et de la Côte d’Ivoire en particulier. Toutefois, leur financement demeure une problématique majeure. A la faveur du Salon international des ressources extractives et énergétiques, un panel dédié à la question a fait l’objet de discussions.
A cette occasion, Oumar Tembely, président de la Banque ouest-africaine de développement (Boad); Fatmi Squalli, Directeur financement de projets du Groupe Attijariwafa Bank ; Ehui Jerôme, président de l'Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire (Apbef- Ci); Jean Michel Etté, associé-gérant de Keys Finance; Josiane Kwenda, représentante régionale Ifc et Kouassi Charles, Directeur général de la Cnps, ont partager leurs visions avec les participants au Salon sur comment financer et développer les industries extractives.
Oumar Tembely a revelé que 20% du portefeuille de la Boad est dédié au secteur de l’énergie. Ce qui donne un total de 1600 milliards de Fcfa investis dans ce secteur. « La Banque a également alloué du financement aux pays africains dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables. Dans le même temps, nous continuons de financer les énergies conventionnelles », a indiqué Oumar Tembely.
Fatmi Squalli, a pour sa part expliqué que d’important investissements ont été consentis dans les pays africains notamment en Côte d’Ivoire dans le secteur minier. « Nous sommes actifs dans les secteurs du phosphate, de l’or, du cuivre du manganèse. Dans le cadre de l’efficacité énergétique, nous avons des projets de financements du secteur public en Côte d’Ivoire. Cela, à travers le Fonds africain d’efficacité énergétique que nous avons créé pour accompagner les Pme du continent. Nous sommes la première banque africaine à avoir l’accréditation des Nations unies pour des projets verts pour l’ensemble des pays », a-t-il affirmé.
Josiane Kwenda, représentante-régionale Ifc, reconnait qu’il y a un déclin d'investissements des industries extractives. Il faut rester optimistes, recommande-t-elle tout en encourageant les compagnies nationales minières de nouer des partenariats avec les investisseurs nationaux, en vue de promouvoir des champions nationaux, d'une part et faire d'eux des champions régionaux de demain, d'autre part.
Dosso Zakaria, banquier, a annoncé qu'une Banque de l’énergie sera opérationnelle au premier trimestre de 2025. Fruit d’un partenariat entre Afreximbank et la Promotion du commerce interafricain, au Caire (Egypte). « Cette Banque entend financer, surtout, les secteurs de l’énergie et des hydrocarbures. Nous mettrons en place un système financier afin de développer ces deux secteurs importants pour le développement du continent africain.
Le Directeur général de la Cnps, Kouassi Charles, a appélé à la création des fonds de pensions africains pour développer ce secteur.
Ehui Jérôme a, lui, souligné qu'en Côte d’Ivoire, des banques segmentent leur clientèle. « De grandes banques ont des Départements mines et énergies qui ont réussi à développer une expertise avérée. Nous allons partager cette expertise à travers des sessions de formation et de renforcement des capacités de nos membres sur les questions d’énergies », a-t-il dit.
Michel Etté a faire savoir qu’il faut lever les obstacles au financement des industries extractives à l'échelle du continent africain.
Oumar Tembely a revelé que 20% du portefeuille de la Boad est dédié au secteur de l’énergie. Ce qui donne un total de 1600 milliards de Fcfa investis dans ce secteur. « La Banque a également alloué du financement aux pays africains dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables. Dans le même temps, nous continuons de financer les énergies conventionnelles », a indiqué Oumar Tembely.
Fatmi Squalli, a pour sa part expliqué que d’important investissements ont été consentis dans les pays africains notamment en Côte d’Ivoire dans le secteur minier. « Nous sommes actifs dans les secteurs du phosphate, de l’or, du cuivre du manganèse. Dans le cadre de l’efficacité énergétique, nous avons des projets de financements du secteur public en Côte d’Ivoire. Cela, à travers le Fonds africain d’efficacité énergétique que nous avons créé pour accompagner les Pme du continent. Nous sommes la première banque africaine à avoir l’accréditation des Nations unies pour des projets verts pour l’ensemble des pays », a-t-il affirmé.
Josiane Kwenda, représentante-régionale Ifc, reconnait qu’il y a un déclin d'investissements des industries extractives. Il faut rester optimistes, recommande-t-elle tout en encourageant les compagnies nationales minières de nouer des partenariats avec les investisseurs nationaux, en vue de promouvoir des champions nationaux, d'une part et faire d'eux des champions régionaux de demain, d'autre part.
Dosso Zakaria, banquier, a annoncé qu'une Banque de l’énergie sera opérationnelle au premier trimestre de 2025. Fruit d’un partenariat entre Afreximbank et la Promotion du commerce interafricain, au Caire (Egypte). « Cette Banque entend financer, surtout, les secteurs de l’énergie et des hydrocarbures. Nous mettrons en place un système financier afin de développer ces deux secteurs importants pour le développement du continent africain.
Le Directeur général de la Cnps, Kouassi Charles, a appélé à la création des fonds de pensions africains pour développer ce secteur.
Ehui Jérôme a, lui, souligné qu'en Côte d’Ivoire, des banques segmentent leur clientèle. « De grandes banques ont des Départements mines et énergies qui ont réussi à développer une expertise avérée. Nous allons partager cette expertise à travers des sessions de formation et de renforcement des capacités de nos membres sur les questions d’énergies », a-t-il dit.
Michel Etté a faire savoir qu’il faut lever les obstacles au financement des industries extractives à l'échelle du continent africain.