Prorogation du délai d'immatriculation des terrains ruraux: "Il faut plus de pouvoir aux villages installateurs pour plus d'efficacité", selon le chef du canton Kandessi dans le Bafing
Relativement à la prorogation de 10 ans (2023 - 2033) du délai d'immatriculation des terrains ruraux le 20 juin 2023, Zoumana Diomandé, chef du canton Kandessi dans la région du Bafing, a plaidé en faveur de plus de pouvoir dans le processus de délimitation en faveur des villages installateurs pour plus d'efficacité.
Par ailleurs chef du village de Sianon, Zoumana Diomandé explique que son plaidoyer vise à faciliter la prévention et le règlment des conflits nés des difficultés qu'ont les villages installateurs à déterminer les limites et les faire accepter par les villages installés.
"Il faut plus de pouvoir aux villages installateurs pour plus d'efficacité. Maintenant que les enjeux économiques de la terre sont de plus en plus importants, chaque village veut avoir le maximum de terres à vendre, notamment même quand il faut empiéter sur des terres qui ne sont pas à nous'', relève-t-il.
C'est en cela que le chef du canton Kandessi pense que laisser la possibilité à chaque village de déterminer ses propres limites juste parce qu'il est reconnu par l'administration publique ne permet pas d'adresser efficacement les nombreux problèmes qui en découlent. Notamment les conflits entre agriculteurs et éléveurs, l'installation d'allochtones par des villages installés sur des terres qui ne sont pas de leur ressort...
Zoumana Diomandé préconise donc que les chefs de villages soient réunis autour des autorités administratives pour débattre des différents niveaux de décisions dans la délimitation, l'attribution et l'exploitation des terres rurales.
"Si nous ne nous asseyons pas pour traiter profondement ses questions, c'est une bombe à retardement que nous laissons aux générations futures", prévient-il.
"Il faut plus de pouvoir aux villages installateurs pour plus d'efficacité. Maintenant que les enjeux économiques de la terre sont de plus en plus importants, chaque village veut avoir le maximum de terres à vendre, notamment même quand il faut empiéter sur des terres qui ne sont pas à nous'', relève-t-il.
C'est en cela que le chef du canton Kandessi pense que laisser la possibilité à chaque village de déterminer ses propres limites juste parce qu'il est reconnu par l'administration publique ne permet pas d'adresser efficacement les nombreux problèmes qui en découlent. Notamment les conflits entre agriculteurs et éléveurs, l'installation d'allochtones par des villages installés sur des terres qui ne sont pas de leur ressort...
Zoumana Diomandé préconise donc que les chefs de villages soient réunis autour des autorités administratives pour débattre des différents niveaux de décisions dans la délimitation, l'attribution et l'exploitation des terres rurales.
"Si nous ne nous asseyons pas pour traiter profondement ses questions, c'est une bombe à retardement que nous laissons aux générations futures", prévient-il.