Les responsables des structures routiers sensibilisent les usagers au respect du Code de la route. (Ph: Dr)
Les responsables des structures routiers sensibilisent les usagers au respect du Code de la route. (Ph: Dr)
Lutte contre les accidents de la route : Le taux de mortalité a diminué de 64%
Le bilan de la "Semaine de nationale de la sécurité routière" qui se tient du 3 au 10 de chaque mois, et qui est à sa 6e édition, est globalement satisfaisante. Puisque si l’on s’en tient aux propos de Koné Baffah, directeur général de l’Office national de sécurité routière (Oser), le 6 juillet 2023 en marge d’une visite des corridors de Gesco (Yopougon) et d’Anani (Port-Bouet), le taux de mortalité a diminué de 64% depuis l’instauration de ladite Semaine.
C’est en compagnie d’autres responsables de l’Oser, de la Direction générale des transports terrestres (Dgttc), de la Police spéciale de la sécurité routière (Pssr) et de la Direction régionale des transports des lagunes (Drtl) que Koné Baffah a visité ces deux postes stratégiques très sollicités et qui font partie des principales portes d’entrée et de sortie d’Abidjan, avec de fortes possibilités d’être des zones accidentogènes.
« De septembre à décembre dernier, nous avons constaté qu’avec le système de transport intelligent et la mise en place des caméras, les accidents ont baissé. L’objectif est d’aller à 100% sans mort, sans blessé. En mars, nous avons constaté que les conducteurs ont roulé globalement en dessous de 60 Km/h », a-t-il expliqué.
Koné Baffah a également ajouté que depuis l’avènement de la vidéo-verbalisation et du Permis à points, l’interdiction du téléphone au volant et l’obligation du port de la ceinture de sécurité, nombreux sont les chauffeurs qui ont changé de comportement, de peur de payer des amendes. En conséquence, les accidents ont sensiblement diminué.
Le contrôle s’accentue
Au corridor de Gesco, en seulement une trentaine de minutes, la Police spéciale de sécurité routière a mis le grappin sur une dizaine de véhicules (transport en commun, personnels, gros camions) pour défaillance mécanique.
« Ces véhicules ont de véritables problèmes mécaniques. Ils n’ont pas de feux, d’essuie-glaces, de pare-brise, les immatriculations sont invisibles, des chauffeurs n’ont pas de Permis de conduire. Dans ce cas de figure, nous les immobilisons et les contrevenants sont verbalisés », a déploré Irié Raphaël, responsable de la cellule campagne de sensibilisation à l’Oser.
Il a souligné que cette visite de terrain vise, non seulement à sensibiliser les usagers de la route à la conduite à tenir, surtout en période de pluies, mais aussi de passer à la répression pour les cas de manquements graves à la réglementation en matière de circulation sur les grandes voies publiques.
Et d’inviter l’usager à prendre conscience de sa vie et de celle des autres sur les routes. "Il faut une sensibilisation accrue pour éviter les accidents. Nous les invitons au respect du Code de la route. Aux piétons, nous leur apprenons comment traverser les routes", a-t-il expliqué.
« De septembre à décembre dernier, nous avons constaté qu’avec le système de transport intelligent et la mise en place des caméras, les accidents ont baissé. L’objectif est d’aller à 100% sans mort, sans blessé. En mars, nous avons constaté que les conducteurs ont roulé globalement en dessous de 60 Km/h », a-t-il expliqué.
Koné Baffah a également ajouté que depuis l’avènement de la vidéo-verbalisation et du Permis à points, l’interdiction du téléphone au volant et l’obligation du port de la ceinture de sécurité, nombreux sont les chauffeurs qui ont changé de comportement, de peur de payer des amendes. En conséquence, les accidents ont sensiblement diminué.
Le contrôle s’accentue
Au corridor de Gesco, en seulement une trentaine de minutes, la Police spéciale de sécurité routière a mis le grappin sur une dizaine de véhicules (transport en commun, personnels, gros camions) pour défaillance mécanique.
« Ces véhicules ont de véritables problèmes mécaniques. Ils n’ont pas de feux, d’essuie-glaces, de pare-brise, les immatriculations sont invisibles, des chauffeurs n’ont pas de Permis de conduire. Dans ce cas de figure, nous les immobilisons et les contrevenants sont verbalisés », a déploré Irié Raphaël, responsable de la cellule campagne de sensibilisation à l’Oser.
Il a souligné que cette visite de terrain vise, non seulement à sensibiliser les usagers de la route à la conduite à tenir, surtout en période de pluies, mais aussi de passer à la répression pour les cas de manquements graves à la réglementation en matière de circulation sur les grandes voies publiques.
Et d’inviter l’usager à prendre conscience de sa vie et de celle des autres sur les routes. "Il faut une sensibilisation accrue pour éviter les accidents. Nous les invitons au respect du Code de la route. Aux piétons, nous leur apprenons comment traverser les routes", a-t-il expliqué.