Burkina Faso, Guinée et Mali : Le Président bissau-guinéen charge…
« Un militaire ne peut pas avoir la vision pour le développement d’un Etat. C’est pour cela que je suis catégoriquement contre les coups d’Etats. Je suis un Général des armés, militaire de formation, mais j’ai laissé la tenue, je suis parti créer mon parti politique avec mes compagnons. On est partis aux élections, on a perdu pour la première fois et la seconde fois j’ai été élu président de la République. On est en train de démontrer que c’est possible. La démocratie, on doit la respecter. C’est le choix du peuple », explique-t-il.
Sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, les soutiens des trois régimes visés ne manquent pas de réaction à l’encontre du Président Embaló. C’est le cas d’Ibrahim Bonkoungou (@Ib47Ibrahim) qui rejette l’assertion du Chef de l’État bissau-guinéen. D’autres lui rappellent le passage de John Rollins à la tête du Ghana et à qui ils attribuent la mise en place des fondamentaux du développement de ce pays.
Dans tous les cas, Umaru Sissoko Embaló apparait comme un homme isolé sur la question des transitions militaires dans la sous-région ouest-africaine. Parce qu’en dehors de l’ambassade des États-Unis qui semble titiller quelques fois la junte guinéenne avec le lancement du compte à rebours qui a fortement déplu à Conakry la voie de l’organisation semble inaudible depuis l’épisode des 49 soldats ivoiriens retenus au Mali pendant six mois... À moins que la Cedeao ait décidé de travailler sur ses sujets avec discrétion.