Transport urbain : Le gouvernement augmente le nombre de minicars "made in Côte d’Ivoire"
Au nombre de ces réformes, figurent la limitation de l’âge des véhicules entrant en Côte d’Ivoire à 5 ans, l’introduction du système de transport intelligent par la mise en œuvre de la vidéoverbalisation, l’introduction du permis à points, la création de la base de données unique du ministère des Transports, le renouvellement du parc automobile, avec, notamment les projets de taxis ivoire et de minibus aux transporteurs.
Ces 15 nouveaux minibus à usage de gbaka complètent ainsi à 40 le nombre total de véhicules remis aux transporteurs, dans le cadre de la phase pilote du projet dénommé « 40 minibus abidjanais ». Les 25 premiers, remis le 29 avril, sont en circulation depuis le mois de mai sur les lignes Adjamé-Abobo et Adjamé-Yopougon.
Pour le ministre des Transports, ce projet marque un important virage additionnel d’amélioration des conditions de mobilité des populations.
« Le rajeunissement du parc automobile, acté ce jour, contribue non seulement à l’amélioration de l’offre de transport, mais également à la lutte contre la pollution et à la création d’emplois et de richesse pour ces couches défavorisées », a-t-il souligné.
Il a, en outre, invité les transporteurs à saisir les immenses opportunités offertes par le gouvernement pour professionnaliser le secteur des transports. « Ce projet qui se présente comme une opération pilote devra réussir pour qu’elle s’étende à tous les transporteurs de la Côte d’Ivoire », a-t-il insisté.
Il a aussi noté que les différentes réformes entreprises ont permis la réduction du nombre d’accidents et partant du nombre de tués sur les routes. « Nous sommes passés de plus de 1500 tués en 2021 à 1050 tués en 2022 , soit une réduction de 30% », s’est-il félicité.
Amadou Koné a aussi invité les bénéficiaires de ces véhicules à intégrer les méthodes de gestion rigoureuse et moderne, de suivi, de contrôle et de supervision de ces véhicules, afin de garantir le niveau de qualité exigé par les services du ministère des Transports, en termes d’aspect général des véhicules, d’accueil des clients, de respect du code de la route, et de la réglementation en vigueur.
Pour sa part, le directeur général de la Sotra, Méité Bouaké, s’est dit heureux et fier d’apporter sa contribution à l’amélioration du transport routier abidjanais. Il a réaffirmé l’engagement de sa société à accompagner le gouvernement dans la réalisation de ses projets en matière de transport : « Notre ambition était de produire 500 véhicules par an. Malheureusement, la guerre en Ukraine a freiné notre élan. Mais nous avons repris... ».
Au nom des consommateurs, Soumahoro Ben N’Faly a souhaité que ce projet soit étendu aux transporteurs de l’intérieur du pays. Notamment aux Massa qui assurent le transport interurbain.